Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
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FlashPress - Infocatho |
du 5 au 8 novembre 2009 (semaine 45) |
- " Les problèmes d’organisation sont le reflet d’autres questions, a déclaré le cardinal Anfré Vingt-Trois." Si l’on se contente de traiter de problèmes d’organisation, on change le mobilier mais on ne résout pas les problèmes. Cette situation de réduction de moyens nous conduit à nous interroger sur la manière dont l’Église, en France aujourd’hui, perçoit sa mission, et comment elle va essayer d’y répondre. On hérite de 36 000 communes, donc 36 000 paroisses : que va-t-on en faire ? On peut toujours faire des plans Orsec, redécouper, réorganiser… " Non, car les réformes qui marchent dans un endroit ne marcheront pas forcément ailleurs. La condition pour qu’elles marchent, c’est de réussir à faire participer les chrétiens à la transformation. Si ce sont simplement l’évêque et ses collaborateurs qui décident d’un plan d’organisation, cela ne marchera pas." " Je ne suis pas surpris qu’il y ait une différence d’approche, pourvu que cette différence s’appuie sur un travail. C’est-à-dire que ce n’est pas simplement « au chic ». On peut avoir un évêque qui croit aux communautés nouvelles : il sonne la cloche, appelle six communautés nouvelles dans son diocèse et pense que ça va marcher ! Cela va peut-être marcher tant qu’il sera là, mais après ? " Oui, de deux points de vue. Un constat de désillusion, car dans les 70 dernières années, on a nourri un certain nombre d’espérances. Or, les résultats n’ont pas été au rendez-vous, et il y a eu une suite de désillusions. Et puis, un sentiment d’échec plus personnel et plus culpabilisant, celui des « grands-parents » que sont les évêques – car nous avons l’âge de grands-pères – qui n’ont pas réussi à transmettre ce qui leur tenait à cœur. " Dans la foi, il y a avant tout la liberté personnelle du choix. Nous ne sommes pas à la fin des temps, nous ne sommes qu’à un moment de l’histoire. Avec cette réflexion, nous avons dépassé le sentiment stérile que l’on aurait dû faire autrement. Arrêtons de régler nos comptes avec nous-mêmes, avec nos voisins, et essayons de prendre conscience de la chance d’être chrétiens. Nous sommes privilégiés, parce que nous héritons d’une richesse et d’un trésor : comment va-t-on les partager ?" (source : CEF et La Croix) |