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FlashPress - Infocatho
du 12 au 15 novembre 2009 (semaine 46)
 

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2009-11-15 - Chili
LES LIMITES D'UNE GRÈVE QUI TOUCHE LES PAUVRES


" Vous ne pouvez pas jouer avec la santé des plus pauvres. Les grèves et les luttes pour le travail ont des limites ", et le président de la Conférence épiscopale du Chili, demande qu'un dialogue permette un suivi des services de base.

"Il ne faut pas oublier les plus pauvres", déclare l'évêque de Rancagua, Mgr Alejandro Goic, face à la grève des employés
des services publics, qui demandent un ajustement de leurs salaires. " Les exigences des dirigeants syndicaux sont
légitimes, et elle devraient être entendues et examinées par les autorités, qui doivent y correspondre par des décisions réalistes et en prenant soin de l'intérêt général et du bien commun des citoyens."

" Malheureusement, la radicalisation du conflit a donné lieu à des situations qui affectent la population et, ce qui est le plus grave, les plus pauvres dans le pays. "

Les mesures de pression dans des postes tels que le chômage, les hôpitaux, les cliniques, et les morgues, dit encore Mgr Goic, génèrent d'immenses douleurs dans les familles les plus vulnérables. " Vous ne pouvez pas jouer avec la santé des plus pauvres; les luttes syndicales ont des limites et la communauté des citoyens mérite le respect. "

Il a également déploré les décrochages dans les jardins d'enfants et dans d'autres services publics, qui, forçant les gens à retarder des procédures nécessaires, ont des conséquences graves.

Le président de la Conférence épiscopale fait valoir que ces mouvements et ces grèves provoquent des dégâts dans le système éducatif et la qualité de l'enseignement: "Les pressions qui uilisent les grèves de la faim, menacent la vie et la santé. Elles n'ont pas de justification moralement valable. "

Enfin, Mgr Alejandro Goic invite les dirigeants des syndicats et de les autorités compétentes à "faire des gestes urgents etconcrèts de générosité et d'amitié permettant un dialogue civique et une réelle volonté de la part des deux parties. Et par-dessus tout, il implorer pour que soit repris reprendre un fonctionnement normal des services de base pour les familles les plus pauvres." (source : ACI)


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