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du 12 au 15 novembre 2009 (semaine 46)
 

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2009-11-15 - Sri Lanka
IL FAUT LIBÉRER DE LEURS CAMPS TOUS CES RÉFUGIÉS


Au cours de l´audience du 11 novembre 2009, Benoît XVI a lancé un appel aux autorités sri-lankaises afin qu´elles libèrent l´ensemble des réfugiés tamouls retenus dans des camps de l´Etat après la fin de la guerre civile.

" Six mois se sont passés depuis la fin du conflit qui a ensanglanté le Sri Lanka", a d´abord indiqué le Pape avant de noter "avec satisfaction les efforts des autorités qui, ces dernières semaines, facilitent le retour dans leurs foyers des réfugiés de guerre".

"J´encourage vivement, a-t-il affirmé, l´accélération de cet engagement et je demande à tous les habitants de mettre tout en oeuvre pour une pacification rapide, en respectant pleinement les droits de l´homme, ainsi que pour une solution politique juste des défis qui attendent encore le pays".

Benoît XVI a ensuite souhaité "que la communauté internationale fasse tout son possible pour les besoins humanitaires et économiques du Sri Lanka" avant de prier la Vierge Marie afin qu´elle continue de "veiller sur cette terre bien aimée".

Benoît XVI a plusieurs fois lancé des appels pour ce pays à majorité bouddhiste. Son dernier appel en date remonte au 17 mai lorsque, depuis la fenêtre de ses appartements, lors de la prière de l´Angélus, il avait demandé aux militaires sri-lankais et aux Tigres de libération de l´Eelam tamoul (LTTE) d´épargner les populations civiles impliquées dans le conflit. 2 mois plus tôt, à l´audience générale, il avait déjà fait de même.

Au terme de 37 années de conflit, l´armée sri-lankaise avait lancé au printemps dernier son offensive finale dans le nord-est de l´île contre les Tigres de libération de l´Eelam tamoul. Depuis, quelque 270 000 personnes déplacées au cours de cette guerre civile sont réfugiées dans des camps de l´Etat. Mais, le gouvernement, qui avait annoncé qu´il libérerait 80 % des réfugiés d´ici à la fin de l´année, a ensuite déclaré que seul 40 % le seraient d´ici à fin janvier. Ces réfugiés appartiennent à la minorité tamoule.

Pour sa part, l´Union européenne a menacé de suspendre la baisse des droits d´importation commerciaux des produits sri-lankais en Europe si Colombo ne respectait pas les droits de l´homme. (source : VIS)

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