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2009-11-15
LA RELIGION N'EST PLUS L'OPIUM DU PEUPLE

" Si la religion était considérée au 19ème siècle comme l´"opium du peuple", aujourd´hui, "dans le contexte de la mondialisation", elle est de plus en plus considérée comme "la vitamine des pauvres", déclare à l'ONU Mgr Migliore.

L'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, dans un discours sur la "culture de la paix", dans l´immeuble de verre de New York, a voulu de la "contribution unique" des religions qui "protègent la vie, donnent plus de pouvoir aux faibles, traduisent les idéaux en actions, purifient les institutions, contribuent à résorber les inégalités économiques ou non-économiques".

Enfin, selon Mgr Migliore, les religions aident les peuples à "surmonter des situations conflictuelles par la réconciliation, les processus de construction de la paix et la cicatrisation des souvenirs marqués par l´injustice".

Dès lors, aux yeux du diplomate du Saint-Siège, "la première responsabilité propre aux Nations unies vis-à-vis des religions est (...) d´aider les Etats à assurer pleinement, à tous les niveaux, l´établissement du droit à la liberté de religion". Ce droit, a poursuivi Mgr Migliore, inclut "non seulement la liberté fondamentale de la conscience mais aussi l´expression et la pratique de la religion de chacun, sans restriction".

Dans la recherche de "la compréhension et la coopération interreligieuses", les Nations unies doivent "être capables de pousser les Etats et tous les segments de la société à reconnaître, respecter et promouvoir la dignité et les droits de chaque personne et de chaque communauté dans le monde". (source : Service de presse du Vatican)

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