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du 27 au 30 novembre 2009 (semaine 48)
 

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2009-11-30
LE SAINT-SIÈGE NOUS A ÉVITÉ LA GUERRE

Deux délégations d'Argentine et du Chili sont venues à Rome, pour célébrer le 25ème anniversaire du traité de paix qui, grâce à la médiation du Saint Siège, mit fin à une longue période conflictuelle entre ces pays frères

Benoît XVI a reçu successivement Mme Cristina Fernández de Kirchner, Présidente de l’Argentine, et Mme Michelle Bachelet, Présidente du Chili, avant de s’adresser aux deux délégations nationales venues célébrer ce 25ème anniversaire

Ce traité de paix et d’amitié, a rappelé Benoît XVI, “ ainsi que la médiation qui l’a rendu possible, sont indissociables de Jean-Paul II qui, par attachement à ces peuples et en accord avec sa mission de messager de paix, accepta la délicate tâche de médiateur de ce conflit.

" Avec l’aide du Cardinal Antonio Samoré, qui suivit les longues et complexes négociations...jusqu’à la signature par les deux délégations en présence du Cardinal Agostino Casaroli, Secrétaire d’Etat... Vingt cinq ans plus tard, on constate avec satisfaction combien cet événement historique a permis de renforcer la confiance et la fraternité commune, mais aussi de développer la coopération mutuelle dans les domaines économiques, culturels et infrastructurels, loin des préjugés et des réticences du passé ”.

Il a alors rappelé que “ Chili et Argentine ne sont pas que des voisins, mais des pays frères ayant une vocation solidaire et amicale, largement héritée de la tradition catholique qui est à la base de leur histoire et de leur culture commune ”.

Le traité de 1984 est “ un bel exemple de la force d’esprit et de la volonté de paix qui s’opposent à la barbarie irrationnelle et à la guerre comme recours en matière de différents... Il faut donc persévérer sans relâche dans le principe du règlement des conflits, jusque dans les détails, au moyen de la négociation et, si nécessaire jusqu’au compromis, dans le respect des légitimes intérêts de chacun.

... " Afin que la cause de la paix avance dans la conscience des hommes, des citoyens jusqu’aux plus hautes charges publiques, elle doit s’appuyer sur de solides convictions morales, sur une sérénité d’esprit...permettant une constante recherche de l’intérêt public, national, régional ou international ”.

Le Pape a conclu en affirmant que la recherche de la paix “a besoin d’une véritable culture de la vie, qui respecte la dignité et la plénitude de la personne, d’une forte unité de la famille comme cellule fondamentale de la société, de la lutte contre pauvreté et corruption, de l’accès général à l’enseignement, au progrès socio-économique, de la consolidation démocratique, de l’éradication de la violence et de l’exploitation des femmes et des enfants tout particulièrement ”. (source :
VIS)

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