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2009-12-03 - Sénégal
IL RESTE DE GRAVES PROBLÈMES À RÉSOUDRE

" Des progrès ont été faits, mais il reste de graves problèmes qui gênent le développement intégral de la personne", affirment les évêques de la Conférence épiscopale internationale du Sénégal, de Cap vert, de Guinée-Bissau et de Mauritanie (CEI).

" D’importants progrès ont été accomplis mais il reste des inquiétudes quant aux difficultés et aux problèmes qui risquent de miner le développement intégral des personnes." Les évêques de la Conférence épiscopale internationale (CEI) ont publié un communiqué publié au terme de la première session ordinaire de l’année pastorale 2009-2010 qui s’est tenue du 23 au 29 novembre au Sénégal.

Avec l’aide d’un expert les évêques ont affronté la situation de leurs pays. Les évêques reconnaissent certains progrès indéniables, des améliorations dans le domaine de la démocratie et du développement humain. Mais ils restent préoccupés par les difficultés et les problèmes qui compromettent le bien-être des populations et le développement intégral effectif de chaque personne.

Parmi les problèmes les plus graves, les évêques indiquent "l’augmentation de la pauvreté dérivant du manque de réelle éducation politique, sociale, agricole et industrielle, les engagements non maintenus, la corruption, l’insécurité et l’instabilité politique croissante, qui gênent les efforts de réconciliation, de justice et de paix, et qui empêchent un vrai développement pour améliorer les conditions de vie".

Parmi les autres thèmes discutés par la CEI, il y avait les conclusions de l’Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques ; l’exhortation pour le Carême 2010 (« Carême chrétien, chemin de fidélité. Fidélité au Christ, fidélité au sacerdoce ») ; l’Année sacerdotale (les évêques invitent les prêtres à approfondir la beauté du sacerdoce et les fidèles laïcs à prendre conscience du sacerdoce baptismal) ; le Forum sur la catéchèse qui se tiendra du 22 au 27 février 2010 au Centre de formation pédagogique de Mbour (Sénégal).

Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, dans la messe de clôture de la rencontre, dimanche 29 novembre, a exhorté les fidèles « à cultiver l’esprit d’une vie harmonieuse dans la paix sociale » et a rappelé aux responsables politiques que « ceux qui sont au pouvoir doivent penser que la politique est aussi la gestion de la cité, et non pas seulement la victoire aux élections ». (source : Fides)

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