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2009-12-11 - France
L'ÉVOLUTION DES RELATIONS AVEC L'ISLAM

Les 65 délégués diocésains français pour les relations avec l'Islam se sont réunis les 5 et 6 décembre, Service national pour les relations avec l'Islam. Ils ont rencontré M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman.

Mgr Santier, évêque de Créteil et président du Conseil pour les relations interreligieuses, a piloté ce rassemblement des délégués diocésains .

Le thème principal de cette année abordait le mariage mixte et la façon dont il fait évoluer les relations entre chrétiens et musulmans. Mais bien d'autres questions ont été abordées durant ces journées d'échanges, en raison même de la situation actuelle.

Pour le Père Christophe Roucou, directeur du Service national pour les relations avec l'Islam, cette rencontre a plusieurs objectifs : approfondir la réflexion du rôle de délégué diocésain, se former et s'encourager à vivre cette mission. Elle doit aussi permettre de mieux connaître le terrain. Une enquête du Père Roucou révèle d'ailleurs des relations « contrastées » selon les régions.

Par ailleurs, tous les diocèses n'ont pas de délégué aux relations avec l'Islam. Nommés par l'évêque, ce sont majoritairement des prêtres. « Il est significatif que l'Eglise demande aux prêtres de porter cette mission » souligne-t-il. Certains sont même de jeunes prêtres- « moins de 45 ans »- comme au Mans, au Havre ou en Seine-et-Marne. On compte aussi 1 diacre, 27 laïcs et 5 religieuses.

Cette année le dialogue s'est déroulé sur fond d'une actualité tendue, le débat français actuel sur l'identité nationale et à quelques jours de la décision de ne plus construire de minarets en Suisse. Dans ce contexte de « relations tendues avec l'opinion publique », le Père Roucou espère donner davantage de sens à cette mission. (source : CEF)

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