08.01.04
- Allemagne : Anonymat et solidarité.
Dans son message du 6 janvier pour la fête de l'Epiphanie, le cardinal
Joachim Meisner, archevêque de Cologne, a soutenu que la religion
était "l'affaire la plus publique au monde".
A ses yeux, l'histoire du 20e siècle montre les conséquences funestes
qui menacent la société lorsque Dieu devient une affaire privée. "Là
où il n'y a plus Dieu, l'homme s'installe à la place de Dieu et se considère
comme un absolu."La foi en Dieu permet de relativiser toutes les prétentions
de pouvoir dans le monde. Les lois humaines, selon l'archevêque de Cologne,
ne peuvent développer leur efficacité que si elles s'intègrent dans
la loi éternelle de Dieu. Et cela permet de sauver les hommes de la
tyrannie.
A propos d'une certaine laïcisation, iprévient qu'une interdiction
des croix dans les écoles conduirait à une "éradication" des Eglises
de l'image de la cité.
De son côté, Mgr Gebhard Fürst, évêque de Rottenbourg-Stuttgart,
lors de son allocution de Nouvel An à la cathédrale, a
développé un autre thème social. Il a qualifié le manque de solidarité
et l'anonymat croissant de dangers pour la société actuelle. Alors que
les riches s'enrichissent toujours davantage, les pauvres se voient
devenir encore plus pauvres, déplore le prélat, qui a appelé à une mobilisation
des forces contre ce développement, "sans quoi l'équilibre social va
se rompre".
L'évêque de Rottenbourg-Stuttgart a défini le christianisme comme un
grand réservoir de ces contre-pouvoirs positifs". Pour Mgr Fürst, l'anonymat
croissant se manifeste par des naissances anonymes, une vie anonyme
dans les grandes cités et finalement une mort anonyme. Ainsi se profile
le danger de voir "disparaître ce que nous nommons la personnalité de
l'homme. "( source : kna)
Pour plus d'informations : Agence
APIC
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