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17.01.04 - USA : De quelques problèmes éducatifs.

42 évêques des 12 Etats du sud ont fait paraître un document intitulé : "La justice juvénile dans le Sud". Ils s'inquiète des tendances à poursuivre les mineurs comme s'ils étaient des adultes. Ils demandent que l'accès aux armes soit limité, d'engager des mesures réelles de prévention et d'offrir aux jeunes des activités au services des collectivités. Les évêques portent l'attention sur la pauvreté des jeunes, sur le nombre de mineurs détenus dans les centres correctionnels et détenus avec des adultes, sur la disproportion du nombre de mineurs poursuivis et emprisonnés. "Dans le sud 1 jeune sur 5 fait face à la pauvreté, disent-ils. Nous avons constamment insisté pour dire que l'extrême pauvreté conduit trop souvent à la criminalité. Nous en appelons aux personnes de bonnes volonté pour unir leurs efforts afin de lutter contre la pauvreté, d'éduquer les jeunes, d'aider les familles ; ce sont là des stratégies essentielles contre la criminalité".

La "myopie" sur les questions internationales (myopic worldview) inquiète les éducateurs dans les lycées et collèges qui font le même constat auprès de nombreux adultes qu'auprès des jeunes. Des élèves de St Joseph, un lycée de Los Angeles, ont été incapables de nommer un pays d'Europe de l'Est lorsqu'on les a interrogés à ce sujet. Et encore plus vexant, incapables de localiser les Balkans sur une carte. D'où l'idée d'un programme conjoint par le ministère des affaires étrangères et le CRS (Catholic Relief Service, organisation catholique d'aide) qui, à travers les technologies informatiques, permettra à des élèves de 16 lycées d'échanger avec des élèves d'établissements dans les Balkans. En favorisant ainsi une communication interculturelle, on espère sauver une génération de lycéens d'une myopie sur les questions internationales.

Lors de leur rencontre à Washington du 8 au 11 janvier marquant le 100ème anniversaire de l'Association nationale de l'Education Catholique, les 250 éducateurs catholiques venus de tous les Etats ne se sont pas cachés les difficultés à venir. Directeurs, inspecteurs, responsables pastoraux ou diocésains ont plusieurs fois mis l'accent sur la perte de crédibilité qu'a subie l'éducation catholique à la suite du "child-abuse" "Nous sommes dans une Eglise humiliée, a reconnu Soeur Hennessy, religieuse dominicaine de Californie. Nous devons accepter ce moment comme un moment de grâce, ne pas le manquer et enseigner aux jeunes, à travers ce moment particulier, l'essence même de la foi catholique".

Pour plus d'informations : CNS

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