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22.01.04 - Etats-Unis : Nouvelles brèves.

Les catholiques des Etats-Unis d'Amérique s'identifient essentiellement comme américains avant d'être catholiques. Dans une conférence donnée à l'Université Catholique de Washington, John Zogby constate qu'il n'existe pas de "vote catholique", mais seulement une sensibilité catholique. "Au moment de voter, ils le feront d'abord en fonction de leur qualité de vétérans, ou de membre de tel groupe ethnique ou de tel syndicat, ou encore en fonction de leur région d'origine."

Les évêques de Louisiane ont envoyé aux élus de l'Etat la "Note doctrinale sur quelques questions regardant la participation de Catholiques à la vie politique, " note publiée l'an dernier par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Evoquant entre autres sujets l'avortement, Mgr Hughes, de New Orleans, écrit " que les hommes politiques doivent parfois poser des jugements prudentiels parce que seule une loi imparfaite est possible suivre ou non à tel moment. Mais nous ne ne devons pas faire le mal même pour de bons motifs."

Les participants au dialogue judéo-catholique qui s'est tenu les 19-20 janvier à New York à l'initiative du Card Lustiger estiment que "le succès de cette rencontre et l'importance des sujets abordés implique que d'autres conférences se tiennent dans d'autres continents. La prochaine rencontre devra aborder la question générale de la paix ainsi que la montée de la haine et de l'anti-sémitisme. Le P. Desbois, secrétaire pour les relations avec le judaisme dans la Conférence des évêques de France, indique qu'aucune date n'a encore été fixée mais qu'une telle rencontre aura sans doute lieu en Europe, où les incidents anti-sémites sont devenus un problème.

L'évêque de Salt Lake City et 30 autres responsables religieux n'entendent pas déclarer qu'ils participent à la politique de l'Etat d'Utah, appelée politique "sans-armes" dans les lieux de culte. La raison est simple : "Cela fait des siècles que nous nous occupons d'éloigner les porteurs d'armes des services religieux et nous n'avons pas besoin que l'Etat nous dise comment faire ; c'est une intrusion dans la liberté religieuse sur laquelle notre pays a été fondé : le droit de prier comme nous l'entendons."

L'évêque d'Orange, en Californie, Mgr Brown, a placardé un document sur les portes de sa cathédrale de la Sainte Famille : " Nous les évêques n'avons aucune excuse pour avoir laissé commettre prêtres après prêtres des crimes contre les enfants. A partir de maintenant à Orange, ce ne sera plus "on retourne au travail comme d'habitude" avec des directives tombant d'en haut et peu remontant d'en bas, mais nous voulons avoir une attitude plus transparente, plus réactive et plus responsable qui donnera une plus grande place aux laïcs dans les affaires de l'Eglise."

Les épiscopaliens anglicans conservateurs américains préparent ce qui pourrait devenir un "schisme". Ils s'apprêtent à lancer un réseau de protestation national qui fera écho aux anglicans d'autres pays qui se sont opposés à l'ordination d'un évêque homosexuel actif, Gene Robinson, évêque du New Hampshire. Le soutien que ces milieux conservateurs reçoivent des anglicans de tendance évangéliques en Grande-Bretagne, par ailleurs opposés à l'archevêque de Canterbury, Rowan Williams, montre que la question de l'homosexualité continue de diviser profondément la Communion anglicane.

Pour plus d'informations : CNS

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