11.02.04
- Nouvelles brèves des Etats-Unis.
La Conférence des évêques catholique des Etats-Unis,
l'USBCC, et la CRS, le service caritatif de l'épiscopat, se félicitent
du montants des aides pour le développement votées par le Congrès. "Ce
vote marque une victoire significative pour les priorités de l'aide
au développement et contient la plus importante augmentation pour des
programmes de développement et d'aide civile à l'étranger depuis 40
ans. " Cette aide, qui a reçu la signature du président
Bush, se monte à $ 328 billion sur les fonds de l'Agence fédérale.
On estime à près de 20 000 les victimes du trafic d'êtres humains qui
entrent chaque année aux US ; pour la plupart ce sont des femmes et
des enfants utilisés pour la prostitution ou le travail forcé. Pour
mettre en lumière ce fléau et le sortir de l'ombre, plus
de 20 associations catholiques unissent leurs efforts. Débusquer les
criminels à qui profitent ces trafics est un défi considérable. Aller
à la messe du dimanche est souvent le seul droit qui leur est accordé.
"Pour les victimes de ce trafic, le seul contact avec le monde extérieur
se fait à travers des ministres des Eglises" remarque Laurie Latuda
du comité pour les réfugiés de l'USBCC.
L'évêque de Boston, Mgr O'Malley, considère "troublants"
les nouveaux attendus de la Cour suprême du Massachusetts sur les mariage
de même sexe. Et dans le même temps, en dépit d'un froid glacial,
3000 manifestants ont marché sur "Boston Common" pour exprimer
leur opposition à un amendement qui permettrait les mariages homosexuels.
Ils entendent que le legislateur définisse le mariage comme l'union
d'un homme et d'une femme. De nombreuses personnalités ont pris la parole
autour du thème : c'est au peuple de l'Etat du Massachusetts et non
pas à quatre juges qui n'ont pas même été élus qu'il revient
de dire comment définir le mariage.
On accuse souvent les mouvements "pro-life" de se soucier davantage
du foetus que des mères. L'école Saint Gérard Majella à la Nouvelle-Orléans
(du nom de ce saint rédemptoriste italien du 18ème siècle et
patron des mères célibataires, est un démenti à ce propos. Là, des adolescentes
enceintes peuvent poursuivre leurs études et passer leurs examens tout
en menant leur grossesse à terme. Elles rejoindront ensuite les écoles
catholiques d'où elles viennent. La plupart optent pour éléver leur
enfant, quelques unes préfèrent les faire adopter.Depuis
1991, ce sont 225 jeunes mamans célibataires qui ont ainsi été aidées.
Pour plus d'informations s'adresser à : CNS
Retour
|