18.02.04
- Le clonage thérapeutique
est éthiquement illicite.
L'Eglise catholique rappelle que "du point de vue éthique le soi-disant
clonage thérapeutique est doublement illicite" parce que la procédure
du clonage "est contre nature et aussi parce qu'il supprime l'embryon
cloné".
C'est ce qu'a déclaré Mgr Elio Sgreccia après l'annonce de scientifiques
américains et sud-coréens prétendant avoir cloné un embryon humain.
"S'il est monstrueux de cloner une personne, a déclaré le vice-président
de l'Académie Pontificale pour la Vie au micro de Radio Vatican, "c'est
encore plus monstrueux de supprimer aussi l'embryon pour le soumettre
à une utilisation thérapeutique".
Mgr Sgreccia précise que du point de vue scientifique, "l'utilisation
thérapeutique n'a pas encore été démontrée". "Il n'y a pas de preuve
montrant que tout cela sert à quelque chose", a-t-il déclaré. "En revanche,
a-t-il poursuivi, il a été prouvé que pour guérir ces maladies les cellules
souches qui dérivent de l'adulte ou du cordon ombilical sont valides
et suffisantes. S'il y a eu des résultats c'est simplement avec les
cellules souches adultes".
... "Cette insistance sur le chemin du clonage, dit thérapeutique, avec
des fins mirobolantes, a expliqué Mgr Sgreccia, me donne l'impression
qu'il s'agit d'une bataille politique, une volonté d'obtenir à la fin
la liberté de faire de l'embryon humain ce que l'on veut sur le plan
industriel". Et de souligner que, moralement, le clonage est inacceptable
car - et il n'y a pas que la morale catholique à s'exprimer ainsi -
"le concept même de clonage indique que l'on va produire un être humain
non pas à travers l'union conjugale de l'homme et de la femme, mais
à travers un type de reproduction asexuée".
... "Par ailleurs, il s'agit d'une "reproduction agamique qui utilise
uniquement le patrimoine génétique d'un seul individu, pris d'une cellule
du corps pour avoir ainsi la certitude qu'il reproduit la constitution
biologique d'un seul individu. Ceci est donc non pas le résultat de
la somme et de la rencontre du code paternel et du code maternel, mais
d'un seul individu". "Cette volonté de dominer la constitution totale
d'un individu humain est en soi immorale, bien plus que l'eugénisme
et le racisme." (source : vis/zenit)
Pour plus d'informations s'adresser à : Service
de presse du Vatican
Retour
|