23.02.04
- Birmanie : Un plan de formation
pour les jeunes.
L'archevêque de Rangoun lance un plan global pour les enfants et
les jeunes, plan qui intègre les soins médicaux et le soutien spirituel
en passant par la formation professionnelle.
Face au taux de mortalité infantile très élevé en Birmanie, et aux déficiences
du système éducatif, Mgr Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun, fils
spirituel de Don Bosco, est particulièrement sensible aux problèmes
des jeunes. A ce titre, il a récemment mis sur pied un plan de soutien
spirituel, d'enseignement, d'orientation professionnelle et de soins
médicaux s'adressant aux jeunes.
Le diocèse va établir de nouveaux centres de soins au service des enfants
à risque et s'engager dans la lutte contre la malnutrition, un problème
majeur dans le pays. Arrivé à la tête de l'archevêché de Rangoun en
mai 2003, Mgr Bo a aussi le désir d'ouvrir des centres de formation
professionnelle pour donner aux jeunes une formation débouchant sur
un emploi.
Le projet prévoit, en outre, l'ouverture d'écoles primaires dans les
régions isolées et la création de jardins d'enfants. Aujourd'hui, le
diocèse a la charge de cinq cents enfants confiés à des pensionnats
qui leur offrent l'éducation et un épanouissement spirituel. Ces enfants
sont issus de régions isolées dépourvues d'écoles. Chaque paroisse assume
l'instruction religieuse et le soutien scolaire des enfants et des adolescents
dont elle a la charge.
A l'occasion de la fête des Saints Innocents et de la dédicace de l'église
du même nom à Yauk-kaw, Mgr Bo a fait part de son inquiétude au sujet
des enfants et des jeunes dans la ligne de l'Evangile du jour qui rappelait
aux catholiques que le roi Hérode, apprenant la naissance de Jésus,
avait fait tuer tous les jeunes garçons de Bethléem.
L'archevêque parlait devant près de cinq cents personnes, y compris
l'abbé du monastère bouddhiste voisin et les représentants de la municipalité
qui assistaient à la cérémonie. La guerre, l'avortement et autres maux
contemporains sont la cause de millions de morts d'enfants innocents,
a-t-il ajouté, sans omettre de demander à l'assistance de ne pas s'appesantir
sur les fautes d'autrui mais de plutôt réfléchir à ses propres actions
pour s'assurer qu'elles n'ajoutent rien à la souffrance d'enfants innocents.
(source : eda)
Pour plus d'informations s'adresser à : Eglises
d'Asie
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