25.02.04
- Le Journée mondiale de
prières des femmes.
L'élaboration de la célébration de la journée mondiale de prière
du 5 mars a été confiée cette année aux femmes du Panama sur le thème
"Animées par la foi, les femmes façonnent l'avenir".
Le vendredi 5 mars prochain sera célébrée cette Journée mondiale de
prière, initiée et soutenue par des femmes chrétiennes du monde entier.
C'est un événement œcuménique des plus importants. Il montre que les
femmes, au-delà de leurs différences de confessions et d'expressions
de foi, cherchent avant tout à s'unir autour du Christ.
Les femmes du Panama ont saisi ce thème "façonner l'avenir",
car leur pays, carrefour d'échanges entre les océans Atlantique et Pacifique,
est multi-ethnique et multi-religieux, caractéristique accentuée par
le Canal. La voie d'eau, planifiée par les Français, construite et gérée
par les USA, est passée sous contrôle panaméen au début de l'an 2000,
créant un nouveau défi.
Dans leur célébration, les Panaméennes n'énumèrent pas les nombreux
problèmes qu'elles rencontrent, mais nous pouvons les deviner à travers
leurs intercessions. Chômage, inégalités croissantes entre riches et
pauvres et circulation de la drogue génèrent entre autres délinquance,
prostitution et violences familiales, dont les pauvres sont les premières
victimes.
Fortifiées par les messages des textes bibliques de la célébration,
les Panaméennes appréhendent l'avenir avec détermination. Comme Marie
de Magdala qui a rencontré le Christ ressuscité (Jean 20, 1-18), elles
se sentent appelées à témoigner concrètement de leur foi et à relever
les défis actuels pour que leur société devienne plus juste et plus
responsable.
Parlant du thème de 2004, des déléguées africaines ont déclaré : " Façonner
l'avenir, c'est façonner notre culture, c'est transformer notre culture.
" Elles parlaient des relations hommes-femmes marquées par la suprématie
masculine, du pouvoir des belles-familles sur les épouses et du sida
face auquel beaucoup d'hommes ont une attitude irresponsable. "Prier
avec nos sœurs du Panama, c'est aussi nous mettre en route vers des
engagements concrets en faveur des faibles, des laissés pour compte,
ces défis sont aussi ceux de l'Europe"
Le Comité français, soucieux de l'œcuménisme, destine à plusieurs projets
l'offrande recueillie lors des célébrations du 5 mars. Au Panama, il
soutient une fondation catholique qui s'occupe d'enfants atteints de
leucémie et de cancer. Il participe avec l'Armée du Salut à l'aménagement
d'une œuvre pour 240 enfants et aux frais éducatifs et scolaires de
jeunes filles dont un ou deux parents sont en prison.
Deux autres projets concernent des pays proches. À Haïti, des religieuses
offrent en zone rurale une formation à des jeunes filles pour leur permettre
de vivre dans leur environnement habituel et d'éviter l'exode rural.
Au Venezuela, nous continuons à soutenir un accueil d'enfants des rues
par des protestantes et des catholiques. La responsable de ce projet
a renoncé à participer à la rencontre internationale pour économiser
l'argent qui peut servir à "nourrir des enfants et des vieux qui ont
faim". (source : eni)
Pour plus d'informations s'adresser à : Agence
ENI
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