20.03.04
- Les droits de l'homme sont une
mission de l'Eglise.
La mission religieuse de l'Eglise inclut la défense et la promotion
des droits humains fondamentaux, affirme le cardinal Renato Raffaele
Martino.
Le président du Conseil pontifical "Justice et Paix" est intervenu
le 18 mars sur le thème "Droits de la personne dans la perspective du
magistère" au congrès organisé à l'Athénée pontifical romain "Regina
Apostolorum" des "Légionnaires du Christ", sur le thème "la
femme et les droits humains".
"A partir de la considération de dignité commune, qui dépasse toute
différence et rend les êtres humains frères en les unissant dans une
seule famille, a déclaré le cardinal Martino, le magistère
stigmatise toute forme de discrimination perpétrée au nom de la race,
de l'ethnie, du sexe, de la condition sociale ou de la religion".
Il précisait: "L'égale dignité des personnes requiert qu'il n'y ait
pas de discriminations injustes dans les droits fondamentaux, dans aucun
domaine, soit social, soit culturel, et requiert que l'on arrive à une
condition plus humaine et plus juste de la vie en éliminant parmi les
membres et les peuples de l'unique famille humaine les trop grandes
disparités et inégalités".
Pour ce qui est du thème spécifique du congrès, le président de "Justice
et Paix" a mis en évidence la contribution offerte par le magistère
de l'Eglise dans le domaine des droits humains, qui a mis particulièrement
en valeur la spécificité féminine, différente de la spécificité masculine,
mais une diversité dans l'égalité de dignité qui est enrichissante et
indispensable pour une coexistence harmonieuse.
Les cultures marquées par l'efficacité, le matérialisme pratique, et
l'individualisme utilitaire et hédoniste mettent en danger tout le système
des droits de l'homme, faisait remarquer en substance le cardinal. "Si
l'on n'a pas comme référence la vision intégrale de l'homme, créé par
Dieu et racheté par le Christ, la protection juridique des droits est
radicalement mise en discussion et vidée de son contenu."
"La reconnaissance des droits à laquelle conduisent des conceptions
de l'homme inadéquates compromet le destin des démocraties contemporaines.
Le respect de la vérité intégrale sur l'homme est par conséquent un
impératif moral pour la culture démocratique de notre temps où l'on
rencontre l'opinion répandue que l'ordre juridique d'une société devrait
se limiter à enregistrer et accueillir les convictions de la majorité".
(source : vis)
Pour plus d'informations s'adresser à : Service
de presse du Vatican
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