22.03.04
- Le malaise des institutions internationales.
Les institutions internationales politiques et économiques doivent
changer profondément pour être capables de répondre aux intérêts communs,
y compris ceux des pays pauvres, et non seulement aux intérêts des Pays
riches et puissants.
Pour ces Institutions internationales comme l'ONU, la Banque Mondiale
et FMI, le Fonds Monétaire International, le changement est malaisé,
à cause de l'opposition des Pays guidés par les Etats-Unis, fait remarquer
le P. Simone, directeur adjoint de la revue des jésuites italiens :
"Civiltà Cattolica".
Dans le dernier numéro de la revue "La Civiltà Cattolica" il est fait
état d'un séminaire organisé par le Conférence épiscopale italienne
sur la démocratie et la gouvernance internationale. Le séminaire a été
coordonné par le père Michele Simone, directeur adjoint de la revue.
Au cours des travaux, on a fait remarquer que la Banque Mondiale ne
répond pas aux attentes des pays pauvres et que l'ONU est paralysée
par le droit de veto du Conseil permanent, alors qu'il devient de plus
en plus urgent de placer au centre de tout la question éthique globale
et de la solidarité mondiale.
"Malgré l'urgence et la nécessité de changement au sein des organisations
internationales, tant politiques qu'économiques - conclut le père Simone
- l'opposition des Pays guidés par les Etats-Unis ne permet pas pour
l'instant de procéder dans cette direction. Comme l'histoire l'a parfois
montré, ce sont les peuples qui font exploser des situations qui rendent
nécessaire la modification de l'organisation internationale." (source
: vid)
Pour plus d'informations s'adresser à : La
Civiltà cattolica
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14 - est de cet avis Rome (Italie), 19 mars (VID) -
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