29.03.04
- Ukraine : Il n'y a pas d'exclusivité.
Les conversations menées par le cardinal Kasper avec les
responsables de l'Eglise orthodoxe russe sont critiquées par
des évêques ukraibniens gréco-catholiques.
Mgr Basil Harry Losten de Stamford, dans le Connecticut, évêque catholique
ukrainien a indiqué à des responsables orthodoxes que l'Eglise catholique
a autant de droit à un patriarchat en Ukraine que les orthodoxes.
"Il n'y a pas de territoire canonique exclusif ni à l'Est ni à l'Ouest,
ni de frontière pour l'exercice d'un patrimoine spirituel", écrit-il
dans une lettre ouverte, datée du 1er mars, mais rendue publique
à la mi-mars. Il y demande que les orthodoxes reviennent sur
leurs menaces de couper le dialogue oecuménique si un tel patriarchat
était créé.
Dès la liberté religieuse rendue en Ukraine, après
la disparition du pouvoir soviétique, la diaspora ukrainienne,
tant celle du Canada que des Etats-Unis, a été à
l'avant-garde de la reconnaissance de l'Eglise gréco-catholique
dans ce pays et ce, dès les premiers jours, sur la terre qu'ils
avaient dû quitter.
L'oecuménisme du Secrétariat pour la promotion de l'Unité
des chrétiens leur paraît inacceptable s'il ne reconnaît
pas la place de l'Eglise ukrainienne face à l'Eglise orthodoxe.
Vient de paraître un important document rédigé par
le comité mixte catholique-orthodoxe en France vient d'être
publié qui a pour titre "Les enjeux de l'uniatisme".
Il éclaire cette situation complexe et douloureuse. (source :
cns/cmcof)
Pour plus d'informations s'adresser à : Philadelphie
des Ukrainiens
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