14.04.04
- Mozambique : Toujours le don d'organes.
A la suite des dénonciations internationales, les cas de disparition
d'enfants ne sont plus survenus pendant quelques jours à Nampula, au
Mozambique, mais semblent se poursuivre selon une récente conférence
de presse.
Cette conférence de presse s'est tenue à la Curie généralice
des Serviteurs de Marie à Rome, et a rappelé les faits réels
concernant le trafic d'enfants et d'organes. Etaient présents: Patrick
Carroll, Claudio Avallone et Benito Fusco, membres du Secrétariat général
de "Justice et Paix" de l'Ordre des Serviteurs de Marie et
les résultats de la campagne de collecte de signatures y ont été
divulgués.
Ils seront présentés au Parlement et au Sénat italiens, au Parlement
européen ainsi qu'au Haut Commissariat des Droits de l'Homme et à l'Ambassadeur
du Gouvernement mozambicain en Italie.
L'archevêque de Nampula, Mgr Tomé Makhaweliha, pour la première fois
depuis le début des dénonciations faites par les religieuses, avait
divulgué le 19 mars un communiqué au ton clair et vigoureux en réponse
aux démentis officiels. "Nous répudions toutes les nouvelles
calomnieuses parues dernièrement dans certains journaux qui ont jugé
comme sans fondement les dénonciations des religieuses du monastère",
avait écrit l'archevêque.
Le communiqué avait été également signé par le représentant des prêtres
diocésains de Nampula ainsi que par les présidents de la CIRM (Conférence
des Religieux du Mozambique) et de la CONFEREMO (Conférence des Religieuses
du Mozambique).
Mère Juliana, religieuse des Servantes de Marie, a déclaré qu'en raison
des élections qui auront lieu cette année , le gouvernement a
tout intérêt à mener une campagne contre le parti qui est à l'opposition.
Il se peut que celui-ci paye pour tous les autres, mais les chefs de
la mafia continueront à gérer leurs affaires inhumaines".
"Il semble que les autorités de Nampula reconnaissent qu'il y a un trafic
d'organes, mais la tension au Mozambique croît de plus en plus. Des
nouvelles relatives à la disparition d'enfants parviennent de toutes
les provinces, même ici de Maputo".
Actuellement, une enquête a été lancée à partir de Bologne, en Italie,
en collaboration avec l'Interpol, qui a également offert au gouvernement
mozambicain un rapport concret de collaboration. (source : vid)
Pour plus d'informations : Agence
VID
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