21.04.04
- La première Communion des
enfants de Bagdad.
Le 16 avril, de nombreux enfants catholiques de Bagdad ont fait leur
première Communion. "C'est un jour de fête et un geste de
paix et de confiance dans l'avenir" a déclaré à
cette occasion, Mgr Mattoka, archevêque de l'Église syriaque de Bagdad.
"La coexistence entre les religions irakiennes, qui dure depuis
1600 ans, est possible ". Il a précisé qu'il espérait qu'il restait
convaincu que " le dialogue est la voie pour sortir de la violence "
en ajoutant qu' " en ce moment si dramatique, le Seigneur Jésus se rend
proche des enfants irakiens par l'Eucharistie, eux qui incarnent l'espérance
pour un avenir meilleur ".
" Nous demandons la prière de tous les chrétiens pour le peuple irakien,
en ce moment très difficile pour notre pays ", a déclaré Mgr Athanase
Matti Shaba Mattoka qui au moment des fêtes pascales avait beaucoup
oeuvré pour recueillir des aides à envoyer dans la ville de Faludja,
bastion des rebelles chiites, au centre des combats.
Ce 16 avril, les enfants de toutes les confessions catholiques de Bagdad
ont vécu leur première Communion dans les diverses églises
de la ville. " Je vais aller dans les rues de Bagdad pour rencontrer
les enfants qui reçoivent aujourd'hui l'Eucharistie pour la première
fois. C'est un geste de paix et de confiance dans l'avenir, ainsi qu'une
manière de partager la joie de ces enfants et de leurs familles ", a
affirmé l'archevêque au correspondant de l'agence Fides.
" La Première Communion est célébrée aujourd'hui, vendredi, parce que,
en Irak, c'est un jour de fête. Les familles peuvent se réunir et, malgré
le climat d'insécurité, de nombreux chrétiens ont voulu fêter cet événement...
En ce moment si dramatique, le Seigneur Jésus se rend proche des enfants
irakiens par l'Eucharistie, eux qui incarnent l'espérance pour un avenir
meilleur ", poursuit Mgr Mattoka en ajoutant que " Tous les chrétiens
irakiens prient et travaillent pour que la coexistence entre toutes
les religions irakiennes, qui dure depuis 1600 ans ne disparaisse pas
".
... "Que la coexistence entre les religions soit possible en Irak,
c'est ce que prouve ce qui se passe à Mossoul dans le nord de l'Irak.
Le jour de Pâques, de nombreuses menaces avaient été faites contre la
communauté chrétienne. Le gouverneur de Mossoul, un musulman, s'est
rendu en personne dans les églises chrétiennes pour rassurer les fidèles,
en affirmant qu'ils n'avaient rien à craindre, et il a assisté aux cérémonies
avec les chrétiens ."
..." Ici, nous sommes tous préoccupés par une attaque possible
contre la ville de Nadjaf et contre celle de Faludja. J'espère que cela
ne produira pas, parce que nous sommes convaincus que le dialogue est
la voie pour sortir de la violence ", conclut Mgr Athanase Matti Shaba
Mattoka. (source : fides)
Pour plus d'informations : Agence Fides
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