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28.04.04 - Précision électorale et pastorale.

"Un politicien favorable à l'avortement peut-t-il communier ? " La réponse du cardinal s'inspira de saint Augustin.

La première question posée lors de la conférence de presse romaine qui présentait les normes liturgiques, vendredi dernier, fut américaine. Posée en anglais - ce qui n'est pas la règle dans la salle de presse du Vatican - avec demande d'une réponse en anglais " pour la télévision ".

La question visait John Kerry, rival démocrate et catholique, de George Bush pour la Maison-Blanche : il est favorable au maintien de la loi autorisant l'avortement. Le cardinal Arinze savait parfaitement où on voulait l'entraîner : " Il existe une Église des États-Unis, c'est à ses évêques d'apprécier. "

Mais l'agence de presse de la conférence épiscopale des Etats-Unis n'en reste pas là. Elle pose la question, lundi à Mgr Gregory, son président : " Ce ne pourrait être qu'un dernier recours ", répond celui-ci pour qui le devoir de tout évêque est d'abord d'" enseigner la doctrine de l'Église ".

" Les sanctions sont toujours la réponse finale, jamais la première, ni même la dixième. " Et citant saint Augustin : " Nous devons exécrer le péché, pas le pécheur. " (source : la croix/cns)

Pour plus d'informations : CNS

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