03.05.04
- Le bouddhisme tibétain
dans le cadre de la Chine.
La possibilité d'être le dernier Dalaï-lama ne trouble pas l'actuel
titulaire du titre, à condition que son autorité soit transférée à un
gouvernement tibétain démocratiquement élu.
Lors de son voyage au Canada, le Dalaï-lama s'en est expliqué mercredi
devant la presse à Toronto, en précisant les conditions qui devraient
alors être remplies.
"Quand le jour de notre retour viendra, avec une certaine mesure de
liberté, alors je remettrai toute mon autorité légitime au gouvernement
tibétain local", a-t-il dit. "Ce gouvernement local, il faut l'espérer,
sera un gouvernement démocratiquement élu."..."Si je deviens le dernier
dalaï-lama, alors c'est une bonne chose", a même affirmé le prix Nobel
de la paix 1989, qui est âgé de 68 ans
Il ne revendique pas l'indépendance pour son peuple, et il a même
affirmé que le Tibet aurait avantage à demeurer au sein de la
Chine, pour se moderniser tout en préservant sa culture religieuse.
Malgré un demi-siècle d'occupation et les efforts de Pékin pour persuader
les dirigeants occidentaux de ne pas le rencontrer, le dalaï-lama se
dit optimiste et estime que le climat politique en Chine est en train
de changer en faveur du Tibet.
Actuellement, le chef spirituel et politique du bouddhisme tibétain,
le 14e dalaï-lama, dirige un gouvernement en exil à Dharamsala, en Inde,
depuis sa fuite du Tibet en 1959, à la suite de l'occupation chinoise.
(source : cp)
Pour plus d'informations : The Canadian
Press
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