13.05.04
- Conférence des Pays africains
des Grands Lacs.
Des représentants des Eglises de sept pays
participent lundi et mardi, à Nairobi, la capitale kenyane, à un atelier
préparatoire à la Conférence internationale sur les Grands Lacs.
Facilitée par un forum oecuménique, "La réunion des Conseils
d'Eglises chrétiennes des Grands Lacs" la FECCLAHA, la rencontre
a pour but de trouver une position commune des Eglises aux problèmes
de la région en vue de cette conférence internationale qui se tiendra
en novembre 2004 à Dar es Salaam en Tanzanie.
Elle réunit des rerprésentants des différentes dénominations
religieuses du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Kenya,
du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda de la Zambie ainsi que des représentants
des Nations Unies, de l'Union africaine et de l'organisation Christian
Aid.
Ibrahim Fall, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU
pour la région des Grands Lacs, a affirmé à l'agence IRIN lors de l'ouverture
de la rencontre que "les Eglises jouent un rôle social important et
partagent avec les politiques un certain nombre de repères, tel que
la quête de la paix, de la justice, de la solidarité, la promotion,
la défense des droits de l'homme et l'amélioration des conditions de
vie de la population".
Cette conférence internationale a été en effet conçue comme un processus
devant être "le plus inclusif possible" et "impliquer (en plus des gouvernements
des pays nucléaires), les représentants de la société civile dans ces
pays, les pays voisins, les amis de la région ainsi que les partenaires
de développement internationaux," a indiqué FECCLAHA dans son communiqué.
Dans le prolongement de cet atelier, d'autres rencontres réunissant
des représentants de la société civile se tiendront en vue de la préparation
de la conférence. Parmi elles une association de parlementaires issus
de la région, appelée Amani Forum, envisage de se réunir bientôt. Cette
association vise à promouvoir la paix à travers la vision des parlementaires
qui se présentent comme un contre pouvoir.
Les parlementaires des pays participant à la conférence auront un rôle
essentiel à jouer, notamment après la conférence pour la mise en application
effective des décisions qui auront été adoptées. D'autres ateliers réuniront
encore des ONG ainsi que des représentants des syndicats et du milieu
des affaires.
"L'idée d'une conférence internationale sur la paix, la sécurité et
le développement dans la région des Grands Lacs est sur l'ordre du jour
du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis le génocide du Rwanda
de 1994," a rappelé FECCLAHA. Son but principal est de "réunir les chefs
des pays de la région pour qu'ils puissent atteindre un accord sur un
ensemble de principes et lancer des actions destinées à mettre fin au
cycle de conflits et de violence ; et d'assurer une paix durable, la
stabilité, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région
toute entière." (source : irin/eni)
Pour plus d'informations : Agence
IRIN
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