15.05.04
- Ouganda : Paix, unité et
harmonie .
Sous le titre : " Préoccupation pour la paix, l'unité, et l'harmonie
en Ouganda ", la lettre pastorale des évêques de l'Ouganda est
un document essentiel pour comprendre la situation dans le Pays.
" Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ce grand mal qui afflige
notre Pays. Nous ne pouvons dire qu'on a fait assez pour rétablir la
paix ". C'est en ces termes que les évêques d'Ouganda s'adresse
aux gouvernants et au peuple de l'Ouganda pour dénoncer la guerre civile
qui afflige le Pays depuis 1986.
Le fort rappel aux responsabilités de tous pour mettre fin à la guerre
civile en Ouganda, est contenu dans la Lettre pastoral intitulée " Préoccupation
pour la paix, l'unité, et l'harmonie en Ouganda ". Depuis 1986, le nord
de l'Ouganda est secoué par la guerre civile entre l'armée et une série
de mouvements de guérillas, dont le! dernier représentant est l'Armée
de Libération du Seigneur, la LRA. Ceux qui en paient les frais, ce
sont les civils, les enfants surtout, enrôlés de force dans la guérilla
et dans les milices pro-gouvernementales.
Les évêques demandent au gouvernement et à la guérilla de " s'engager
de manière sincère et honnête dans des négociations de paix, et de trouver
un accord pour un cessez-le-feu total ". Ils demandent aux populations
des régions concernées par la guerre de " former un fort mouvement populaire
pour la paix, pour exercer des pressions sur l'armée et sur la guérilla,
pour qu'elles s'assoient à la table des négociations. Nous demandons
aux donateurs ougandais et étrangers d'apporter un support total au
mouvement pour la paix ".
Dans cette vaste analyse des conditions politiques, économiques et sociales
du pays, ils expriment leur satisfaction pour le processus de transition
vers une pleine démocratie : " La révision de la Constitution qui vient
de se terminer est un signe que nous nous approchons de la transition,
d'un système de parti unique à un système de plusieurs partis ".
Les évêques rappellent le respect total des droits de l'homme
et de l'indépendance et de l'autonomie du système judiciaire et législatif.
Dans les recommandations faites en conclusion, ils réaffirment l'engagement
de l'Eglise catholique à collaborer avec le gouvernement pour ramener
la paix en Ouganda, en demandant de " démilitariser les âmes, en substituant
le langage de la violence par celui de la paix ". (source : fides)
Pour plus d'informations : Agence Fides
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