11.05.04
- Luigi
Orione (1872-1940).
Religieux et prêtre italien, a consacré sa vie à
la formation de la jeunesse, aux petits et aux pauvres.Les congrégations
religieuses qu'il a fondées vivent de cette spiritualité
et de cet élan missionaire.Photo Luigi Orione est né le 23 juin
1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona. A 13 ans, il
est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie) qu'il quittera un
an plus tard pour des raisons de santé. De 1886 à 1889, il fut l'élève
de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper de l'éducation
chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892. L'année suivante, le 15 octobre
1893, Luigi Orione, séminariste de 21 ans, ouvre dans le quartier San
Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres. Le 13 avril 1895,
Luigi Orione est ordonné prêtre. En même temps, l'évêque remet l'habit
clérical à six élèves du collège qu'il a fondé. Très rapidement, Don
Orione ouvre de nouvelles maisons a Mornico Losana (Pavie), à Noto en
Sicile, à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres
qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza
(la Petite œuvre de la Divine Providence). En 1899, il lance la branche
des Ermites de la Divine Providence. L'évêque de Tortona, Mgr Igino
Bandi, par décret du 21 mars 1903, reconnût canoniquement les Fils de
la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites), congrégation
religieuse masculine de la Petite œuvre de la Divine Providence, consacrée
à « collaborer pour porter les petits, les pauvres et le peuple à l'Église
et au Pape, par les œuvres de charité », émettant un 4ème vœu de «fidélité
au Pape».
Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle
Congrégation, ressort celui de travailler à «obtenir l'union des Églises
séparées».
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence, comme
sur un «plant unique avec de nombreuses branches», il fonda le 29 juin
1915 la Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité,
animées du même charisme de fondation. Il leur joignit les Surs adoratrices
Sacramentines (pour accueillir des non voyantes), auxquelles se rajoutèrent
par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de
cœur et de poumons dont il souffrait, il se rendit à la maison de San
Remo même si, comme il disait, «ce n'est pas entre les palmiers que
je veux vivre et mourir, mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ».
Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères,
Don Orione mourût le 12 mars 1940, en soupirant «Jésus! Jésus! Je viens
vers toi».
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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