11.05.04
- Hannibal
Marie Di Francia Francia (1851-1927).
Hannibal Marie Di Francia Francia (1851-1927), originaire de Sicile
a eu, toute sa vie, le souci des pauvres et des personnes abandonnées.
Nénaquit à Messine (Italie), le 5 juillet 1851, dans une noble
famille, troisième de quatre enfants, Annibale devint orphelin à l'âge
de quinze mois, en raison de la mort prématurée de son père. Cette expérience
amère imprégna son âme d'une tendresse particulière et d'un amour spécial
envers les orphelins qui caractérisèrent sa vie et son système éducatif.
Devenu prêtre et avec l'accord de son évêque, il alla vivre dans
ce «ghetto» et employa toutes ses forces à la rédemption de ces malheureux
qu'il considérait, selon l'image évangélique, comme «des brebis sans
berger». Cette expérience fut marquée par de fortes incompréhensions,
difficultés et hostilités en tout genre, qu'il surmonta avec une grande
foi, voyant dans les humbles et les marginaux Jésus-Christ lui-même;
il mit alors en œuvre ce qu'il appelait «l'Esprit de double charité:
l'évangélisation et le secours des pauvres».
En 1882, il ouvrit ses premiers orphelinats, appelés antoniani car il
les plaça sous la protection de saint Antoine de Padoue. Son souci ne
fut pas seulement de procurer du pain et du travail, mais surtout une
éducation complète de la personne, sous l'aspect moral et religieux,
en offrant à ces hôtes un véritable climat de famille favorisant un
processus de formation capable de leur faire découvrir et suivre le
projet de Dieu.
Il fonda un périodique au titre significatif: «Dieu et le Prochain»
pour inciter les fidèles à vivre les mêmes idéaux. «C'est toute l'Église
- écrit-il - qui officiellement doit prier à cette fin, car la mission
de la prière pour obtenir les bons ouvriers est telle qu'elle doit intéresser
vivement chaque fidèle, chaque chrétien qui a à cœur le bien de toutes
les âmes, mais de façon particulière les évêques, les pasteurs du troupeau
mystique auxquels sont confiées les âmes et qui sont les apôtres vivants
de Jésus-Christ».
La Journée mondiale de prière pour les vocations, instituée par Paul
VI en 1964 et célébrée chaque année, peut être considérée comme la réponse
de l'Église à cette intuition. Il nourrit un grand amour pour le sacerdoce,
convaincu que le salut de l'humanité ne peut advenir que grâce à l'œuvre
de prêtres saints et nombreux. Il s'engagea fortement dans la formation
spirituelle des séminaristes,
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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