29.05.04
- Nouvelles brèves de l'Union
Européenne .
UE et Amérique Latine. Les
Secrétaires généraux de la COMECE et son équivalent en Amérique Latine,
le CELAM, ont envoyé aujourd'hui un message commun au Sommet Amérique
Latine - Union Européenne en Mexique demandant que les dimensions éthique
et spirituelle du partenariat entre ces deux régions soient renforcées.
Le troisième sommet Union Européenne - Amérique Latine qui se tiendra
demain, vendredi 28 mai, à Guadalajara (Mexique) sera consacré au thème
de la cohésion sociale. Dans leur message commun, Mgr Andrés Stanovnik
et Mgr Noël Treanor demandent aux dirigeants politiques de reconnaître
l'importance de valeurs communes et d'un fondement spirituel pour la
cohésion sociale. Ils ont souligné l'héritage commun de ces deux régions
dans la foi chrétienne. Ils ont aussi demandé aux élites, particulièrement
en Amérique Latine, de se comporter de manière éthique en matière de
fiscalité et, à l'Union Européenne, de changer ses politiques injustes
sur l'accès au marché et les subventions à l'exportation, en particulier
dans le secteur agricole.
Athènes ne se battra pas.
"La Grèce est favorable à une telle référence, et sa position converge
avec celle exprimée dans la lettre" signée par sept pays de l'UE pour
demander l'inscription d'une référence à la chrétienté dans le projet
de constitution européenne (Italie, Lituanie, Malte, Pologne, Portugal,
République tchèque et Slovaquie), a déclaré le porte-parole du ministère,
Georges Koumoutsakos. "nous convergeons (avec le contenu de la lettre)
ce n'est pas une affaire majeure... nous n'irons pas à la bataille sous
ce drapeau", avait-il affirmé. "Cette référence est juste historique
et renvoie à une tradition culturelle. En aucun cas cela ne doit être
conçu comme une critère conduisant à l'exclusion d'autres pays (non-chrétiens)
dans leurs contacts avec l'UE". Athènes a, à de nombreuses reprises,
exprimé son soutien à la candidature de la Turquie, un pays à majorité
musulmane, à l'UE, dans le cadre de sa politique de normalisation des
relations avec ce pays voisin.
Heureux de leur vie sexuelle. Seelon
un sondage paru dans l'hebdomadaire cathlique "Le Pèlerin",
les catholiques sont aussi satifaits de leur vie sexuelle que l'ensemble
des Français, et déclarent en grande majorité que les interdits religieux
ou moraux ne les empêchent pas de "faire certaines choses", selon un
sondage à paraître jeudi dans Le Pélerin. A 67%, les catholiques estiment
que leur vie sexuelle est importante dans leur vie de couple, contre
69% pour le reste de la population, selon cette enquête pour l'hebdomadaire
catholique, qui veut "bousculer des clichés" sur les "cathos coincés".
De la même façon, 67% des catholiques sont "très ou assez satisfaits"
de leur vie sexuelle, contre 69% pour le reste de la population. "Au
cours de votre vie sexuelle, vous est-il arrivé de ne pas faire certaines
choses car elles étaient en désaccord avec vos principes et valeurs
religieux ?": la réponse est non pour 75% des catholiques (76% pour
le reste des sondés). Cela traduit "moins une forme de licence des moeurs
qu'une belle et saine liberté", commente Le Pélerin.
Une autre culture. Le nouvel évêque,
dont l'installation canonique aura lieu le 24 juin en la cathédrale
d'Ajaccio, est venu à la rencontre d'une île qu'il ne connaissait pas.
Il a été accueilli par une foule de fidèles dans les salles des Congrès
d'Ajaccio et de Bastia, des espaces que les élus éprouvent de plus en
plus de difficultés à remplir lors des campagnes électorales, mais qui
étaient combles, sans publicité tapageuse, pour l'accueillir Mgr Brunin.
Il a précisé qu'il ne venait pas " avec des projets, des
plans ou un programme ", mais pour " rejoindre une Église qui vit "
et qui ne l'a " pas attendu pour le faire ". Les Corses qui ont longuement
dialogué avec leur futur évêque, lui ont dit leurs attentes et leurs
nombreuses préoccupations, parmi lesquelles la
violence qui secoue la Corse depuis trente ans et la
montée de l'islam qui atteint aujourd'hui la Corse avec une population
de 26 000 immigrés sur 260 000 habitants.
Fidélité. La Slovénie
peut contribuer à faire de l'Europe une "famille de peuples", tout en
conservant "son identité culturelle et spirituelle", a déclaré
Jean-Paul II au Premier Ministre slovène, M. Anton Rop, qu'il a reçu
au Vatican. Il a souligné l'importance de l'entrée de cette Nation
dans l'Union européenne, le 1er mai dernier et a encouragé la
contribution de la Slovénie pour faire de l'Europe "une vraie famille
de Peuples, dans un contexte de liberté et de coopération mutuelle;
en sauvegardant en même temps son identité culturelle et spirituelle"...
dans la fidélité aux valeurs chrétiennes qui appartiennent pleinement
à son histoire et à sa culture.
Pour plus d'informations : COMECE
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