05.06.04
- Nouvelles brèves des Etats-Unis.
Ame soeur. Chercher sur l'internet
l'âme soeur partageant les mêmes valeurs morales et spirituelles est
désormais possible grâce à un nouveau site en ligne américain destiné
aux croyants. "Soulmatch.com" (l'espritsoeur.com) débarque sur le marché
déjà très ouvert des adresses internet qui promettent de dénicher le
ou la compagne idéale. Pour se démarquer, de plus en plus de sites visent
des cibles bien définies comme la communauté noire ou les homosexuels.
Développé par le site Beliefnet, Soulmatch se donne pour objectif de
faire se rencontrer des personnes qui partagent les mêmes valeurs religieuses
et morales. Des questions très spécifiques sont ainsi posées aux candidats
sur leur foi et leur personnalité, des préoccupations généralement absentes
sur les sites de rencontres classiques. Il pourra ainsi leur être demandé:
"Quand avez-vous menti pour la dernière fois et étiez-vous certain que
c'était la meilleure chose à faire?", "Si vous pouviez éliminer un des
sept pêchés capitaux pour un ajouter un autre à la liste, lequel retireriez-vous
et lequel ajouteriez-vous?", ou encore "quelles sont vos meilleures
expériences spirituelles?". Pour s'inscrire, le candidat au bonheur
devra payer 29,95 dollars par mois.La page d'accueil offre des suggestions
aux internautes. A une âme solitaire s'estimant exempte de tout vice
et belle, BeliefNet conseille de surfer sur une adresse particulière.
Celle ayant une vie spirituelle très active est dirigée vers une autre
catégorie. Mais, même dans ce cas, il lui est conseillé d'offrir sa
photo afin d'améliorer ses chances.
Peuples indigènes. Au Forum
sur les Peuples Indigènes, qui s'est tenu pendant trois semaines à New
York, durant le mois de mai, il y avait sœur Jose Hobday, des Sœurs
de Saint François d'Assise de Milwaukee, dans le Wisconsin. Native américaine,
la religieuse a une longue expérience dans le secteur de l'éducation
et elle a tenu un discours sur le thème "Culture et spiritualité". Elle
a également animé un groupe de travail sur le thème "Spiritualité indienne
d'Amérique et tradition franciscaine". La religieuse exerce actuellement
son apostolat parmi le peuple d'Acoma, au Nouveau-Mexique. Ce qui doit
animer l'Eglise, a-t-elle affirmé, c'est le don du respect envers
tous les peuples, cultures, langues, offert par des peuples qui ont
subi pendant de longues années le mépris, la ségrégation et la marginalisation;
c'est le désir intense d'une Maison vaste et possédant une bonne capacité
d'accueil, longtemps attendue par les peuples qui connaissent la patience
et les appréhensions de l'attente, ayant veillé pendant des millénaires
sur leurs collines en attendant le retour du soleil: "Nous voulons effectuer
un changement authentique grâce auquel construire une grande Maison,
où tous les peuples de l'humanité vivent de façon plus digne, plus humaine
et plus divine".
De multiples remous. En voici cinq
des plus récents qui témoignent des difficultés
rencontrées par les diocèses des USA : - Le diocèse de
Davenport (Iowa) conteste les poursuites pour "child abuse"
intentées contre lui en Californie, en mettant en cause la constitutionalité
de la clause libératoire de la prescription d'un an de cet Etat. - Les
autorités religieuses du New-Hampshire demandent à la justice de trancher
au sujet d'un litige avec l'état du New-Hampshire sur le coût et l'étendue
d'un audit du diocèse de Manchester ordonné par cet Etat sur les mesures
prises pour la protection des mineurs. - En Arizona, l'avocat Rick Romley
dénonce un accord de mai 2003 confiant à son cabinet les affaires liées
au "child abuse" du diocèse de Phoenix - Accord dans le diocèse
de Altoona-Johnstown (Pa) pour payer 3,7 millions de dollars à 21 personnes
ayant porté plainte contre des prêtres et un professeur d'école paroissiale
pour child abuse - Le diocèse de Springfield (Mass) a fait une offre
de 7 millions de dollars pour conclure un accord avec 46 personnes ayant
porté plainte pour child abuse . - La politique de "tolérance zéro"
adoptée par l'USCCB en matière de child abuse est critiquée par un certains
nombre de prêtres et de canonistes qui dénoncent l'application d'une
seule peine (l'exclusion du sacerdoce) pour la gamme étendue des délits
en pédophilie.
Pour plus d'informations : CNS
Retour
|