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09.06.04 - Les bombardements des écoles à Gaza.

Après le bombardement israélien qui a touché une école à Gaza, "Caritas Jérusalem"
réclame davantage de protection pour les écoles et les institutions où se rassemblent les enfants.

Elle demande également aux autorités israéliennes d'ouvrir une enquête. Citant un ancien proverbe hébreu - "le monde n'existe qu'à travers la respiration des enfants des écoles" - Caritas Jérusalem se dit une fois de plus profondément inquiète des actions militaires qui frappent les écoles. Caritas rappelle le bombardement la semaine dernière par un char israélien de l'école primaire des garçons d'Al-Umariye, gérée par l'organisation onusienne pour les réfugiés palestiniens UNRWA.

Un blindé de Tsahal, stationné sur des dunes de sable à plusieurs centaines de mètres avait ouvert le feu sur l'école située dans le camp de réfugiés de Tel Es-Sultan, à Rafah. En violation flagrante du droit humanitaire international et de l'immunité de l'ONU, le char israélien a tiré des obus à plusieurs reprises sur des classes où se trouvaient des enfants, blessant deux garçons de dix ans. L'un a été légèrement touché à la tête et l'autre, Mahmoud Nathmey Hamad, gravement blessé à la nuque.

Le commissaire général de l'UNRWA Peter Hansen a déploré que c'était la seconde fois en un peu plus d'un an que les Israéliens ont blessé des enfants en tirant contre des classes des Nations Unies. Il s'insurge devant l'indifférence des autorités israéliennes concernant l'immunité des écoles et du drapeau des Nations Unies placé sur ces écoles. Pour le haut fonctionnaire de l'ONU, ces actes "violent toutes les normes humanitaires et sont absolument déplorables"

. "L'armée israélienne doit prendre des mesures pour enquêter sur cet incident et, si nécessaire, amener les responsables devant la justice", a déclaré le commissaire de l'UNRWA de même que Claudette Habache, secrétaire générale de "Caritas Jérusalem", dénonce les attaques contre les écoles, "d'où qu'elles viennent". "Tous les enfants ont le droit à l'école et à l'éducation. Les enfants ont aussi le droit de se sentir et d'être en sécurité dans leurs classes. Il est inconcevable qu'un enfant qui essaie de s'améliorer par l'éducation rentre à la maison avec une blessure causée par un éclat d'obus. Cela ne doit plus jamais se produire". (source : apic)

Pour plus d'informations : Caritas international

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