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15.06.04 - L'Eglise et l'humain au coeur du monde.

Le Centre Catholique International de Coopération avec l'UNESCO, le CCIC, vient d'ouvrir un cycle de rencontres et de "conversations" sur le thème "L'humain au Coeur du Monde" où se retrouvent de nombreuses OIC.

La démarche que propose le CCIC est originale et très riche d'approfondissement possible en raison de la méthodologie suivie et qui se décline en quatre rencontres-conversations. Une idée centrale éclaire l'ensemble dans le contexte de la mondialisation, quelle est la place de l'Humain, comment concilier efficacité et dignité de la personne humaine, en d'autres termes, peut-on "marchandiser" la personne humaine (1ere "conversation") ; l'éducation (2eme "conversation)" ; la culture (3eme "conversation") ; le travail (4eme "conversation) ?

Quel est l'apport de la vision chrétienne à ces problématiques ? En introduction au cycle de ces "Conversations", le professeur Philippe de Woot de l'Université de Louvain, et Mgr Piero Coda, secrétaire de l'Académie Pontificale de Théologie, ont été donné une ouverture originale sur un sujet qui risque de devenir monotone par la répétition des rencontres qui l'abordent.

Le probleme de l'homme actuel, ont-ils chacun en son registre c'est que l'homme n'est plus considéré comme le sujet, mais comme un simple objet soumis a la dictature de l'économie. La recherche de la vérité est une démarche, un état d'esprit, voire un travail basé sur une conviction partagée des le point de départ : personne ne possède jamais toute la vérité, d'ou la nécessité pour tous, individus et institutions, de la rechercher ensemble.

Les échanges, qu'ils soient économiques ou existentiels relèvent d'une logique instrumentale qui s'accélère, sans être autrement préoccupée que de la performance. Redéfinir les finalités du progrès et de ses rythmes, se concerter avec les ONG qui sont porteuses de la gouvernance morale, jusqu'à accepter l'extraordinaire et l'impossible selon les critères actuels.

Définir le prochain, ce n'est pas le définir seulement en termes de proximité, c'est aussi le considérer, dans son éloignement, comme proches des décisions prises parce qu'elles le concernent. Devant l'incertitude, notre génération a inventé le principe de "précaution". En fait cette attitude est négative et "improductive" d'avenir. Il nous faut vivre une éthique d'inquiétude dans les mltiples scénarios des conséquences qu'engendrent nos décisions. Il nous faut ajouter l'inquiétude au doute.

Les conversations du CCIC visent a créer des occasions pour ses membres et leurs partenaires de partager, confronter et structurer ensemble leurs attentes et leurs espérances au regard de la place de l'humain au coeur du monde. Le première rencontre a été un espace de conversation, un lieu ou l'on prend et ou l'on donne la parole. Le CCIC veut être ce lieu de dialogue, avec l'ambition de contribuer a mettre la Sagesse au service de l'Humanité. " Dans la cité planétaire en construction, on ne redonnera le temps au temps qu'en nouant des liens étroits entre visée prospective, volonté politique et participation des citoyens àla définition et àl'exécution de projets à long terme. (source : ccic)

Pour plus d'informations, les documents de cette première rencontre sont disponibles au CCIC

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