21.06.04
- L'impossible mariage homosexuel.
La décision unilatérale d'un maire du sud-est de la France,
de procéder à "un mariage homosexuel" malgré
la législation française a remis la question devant l'opinion
publique, provoquant des réactions diverses.
Certains hommes politiques français ont parlé un peu trop
vite pour soutenir ce que d'aucuns pensent être un jeu médiatique
plus qu'une conviction de cet élu municipal. Le P. Tony Anatrella
a rappelé dans le site jeune "inXL6" de l'Eglise de
France, les arguments fondamentaux qui justifient l'opposition de l'Eglise
à la reconnaissance juridique des "unions" homosexuelles,
selon l'ordre de la raison, selon l'ordre biologique et anthropologique,
selon l'ordre social, selon l'ordre juridique.
L’homosexualité est une réalité privée qui n’est pas au fondement du
lien social. Elle ne peut pas devenir une norme parmi d’autres. En créant
l'homme, "Dieu le fit homme et femme" selon le livre de la
Genèse.
En la présentant comme une norme parmi d'autres , on entraîne un changement
considérable dans la société qui ne sera plus organisée autour du bien
commun mais à partir de singularités qui finiront par desservir le lien
social et la cohésion sociale.
La loi civile est soumise à la loi morale. Il ne revient pas à la loi
civile de dire la morale mais de contribuer à l’organisation de la société
au regard du bien commun. En revanche, elle ne peut pas être en contradiction
avec la loi morale sinon elle perd de son crédit et c’est la société
qui vient à perdre progressivement le sens de la loi. Un état de fait
que l’on peut constater à travers de nombreuses attitudes délinquantes
que l’on qualifie, à tort, d’incivilités.
La loi ne peut pas être à l’opposée des principes de la raison. Il n’y
a rien de discriminatoire à rappeler que ce sont des hommes et des femmes
qui se marient, qui conçoivent, éduquent ou adoptent des enfants.
Des réalités aussi objectives que les aspects biologiques, corporels
et anthropologiques qui caractérisent la base du mariage sont absentes
des « unions » homosexuelles pour fonder raisonnablement le mariage.
Ces relations ne sont pas de l’ordre de la conjugalité et sont, par
définition, infécondes. Elles ne représentent pas l’avenir de la société
comme le couple fondé entre un homme et une femme.
Les manipulations revendiquées pour obtenir une fécondation artificielle,
sont une perversion et ne changent rien au problème qui fait que, dans
l’homosexualité, nous sommes dans le déni de la différence des sexes
et dans le déni même de l’acte sexuel entre un homme et une femme afin
de concevoir un enfant.
L’homosexualité ne peut pas être un enjeu politique comme on le laisse
entendre actuellement à moins d’être démagogique et suicidaire dans
une société dépressive qui méconnaît ses repères de base. (source :
inXL6)
Pour plus d'informations : InXL6
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