28.06.04
- Un théologien peut aussi être un manager.
Le cardinal Angelo Scola
propose que le cursus des études en théologie soit aussi ouvert à
d'autres disciplines culturellesafin
que les étudiants ne soient pas uniquement orientés vers l'enseignement
de la religion.
L'enseignement de la
théologie doit être ouvert aux problèmes culturels, bioéthiques, économiques,
afin d'offrir de nouveaux débouchés aux étudiants en théologie, déclare
le patriarche de Venise, dans un entretien accordé à "La Repubblica",
le 27 juin 2004. "Un théologien peut aussi être un manager, conscient
qu'au Mexique et aux Etats-Unis des théologiens sont engagés par Coca-Cola,
"car l'économie est en train de redécouvrir le poids du capital humain
et social".
Le cardinal Angelo Scola propose donc de réformer et de développer l'enseignement
de la théologie dans son université de Venise, le Studium Marcianum.
Ce théologien renommé veut réformer le cursus des études en théologie,
afin que les étudiants ne soient pas uniquement orientés vers l'enseignement
de la religion.
Il désire conduire lui-même cette réforme, car il constate "la
faiblesse actuelle de la présentation des valeurs chrétiennes, dans
l'incapacité de démontrer l'implication anthropologique, sociale et
cosmologique de la foi". Il ajoute que "le christianisme est la plénitude
de l'homme et n'est nullement une alternative à l'homme".
Mais "le christianisme n'est pas une évidence qui va vêtir l'homme comme
un habit", poursuit le cardinal italien en s'appuyant plus particulièrement
sur l'exemple du mariage. "Il est nécessaire de réaffirmer la nature
nuptiale de l'amour. Si nous parlons de mariage indissoluble, ce n'est
pas par obsession anachronique, mais parce qu'il est le moyen le plus
humain et le plus achevé de vivre le rapport entre l'homme et la femme".
Le mariage est "une grande alvéole" protectrice de "toute évasion déstabilisatrice
et du risque de s'auto-annihiler", conclut-il. (source : apic)
Pour plus d'informations : Agence
APIC
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