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08.08.04 - Colombie : La paix ne peut être mutilée.

L
ors d'une cérémonie officielle en la présence des représentants du gouvernement, le président des évêques de Colombie a demandé à l'exécutif de poursuivre sur le chemin du dialogue avec tous les groupes armés illégaux.

“Il n'est pas possible que quelqu'un soit exclu, sinon ce serait une paix mutilée", leur a déclaré le cardinal Pedro Rubiano Sáenz, président de la Conférence épiscopale colombienne, exprimant ainsi la position favorable de l'Eglise sur la disponibilité du gouvernement à créer un autre emplacement pour les paramilitaires de la région du Casanare (nord-est du pays), la faction armée dissidente des AUC (Autodéfenses unies de Colombie).

En s'ouvrant aux paramilitaires du Casanare comme à leurs rivaux historiques du "Bloque Centauros" – qui ont annoncé mardi un cessez-le-feu unilatéral précisément sur demande du président – le chef d'Etat Alvaro Uribe a posé des conditions bien précises, la première d'entre elles étant que les deux parties suspendent les hostilités et qu'elles procèdent au désarmement de leurs combattants.

“Afin de pouvoir participer au processus de paix, les autodéfenses du Casanare et le "Bloque Centauros" devront se concentrer dans les zones établies par le gouvernement et respecter à la lettre ce qu'a demandé le président; dans le cas contraire, ils devront affronter les conséquences d'une action encore plus énergique à leur encontre" a dit le commandant des forces armées, le général Carlos Ospina. (source : misna)

Pour plus d'information : Agence Misna


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