Infocatho - Mise à jour des informations des 13, 14 et 15 octobre

LE 17 OCTOBRE, OUVERTURE DE L'ANNÉE DE L'EUCHARISTIE.
LE MÉTROPOLITE GREC-ORTHODOXE D'ATHÈNES NE SE RENDRA PAS À ROME.
LA PROCHAINE RENCONTRE INTERNATIONALE DES PRÊTRES CATHOLIQUES À MALTE.
ROYAUME-UNI : TONY BLAIR DÉMENT LES RUMEURS DE LA PRESSE SUR SA CONVERSION AU CATHOLICISME.
LA CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES RADIOS CHRÉTIENNES.
PARIS SE PRÉPARE À ACCUEILLIR LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION.
LA LAÏCITÉ FRANCAISE ET LA RECOMPOSITION ACTUELLE DU CHAMP RELIGIEUX.
FRANCE : LE COMITÉ FRANCAIS DU CULTE MUSULMAN S'EFFRITE.
FRANCE : UN NOUVEAU RÉDACTEUR EN CHEF POUR LA REVUE INTELLECTUELLE LA PLUS LUE.
ITALIE : UN SITE INTERNET POUR CHAQUE PAROISSE, MAIS AVEC CERTAINES CONDITIONS.
ROUMANIE : UN MORT ET 50 PERSONNES HOSPITALISÉES A CAUSE DU FROID LORS D'UN PÉLERINAGE A IASI .
DARFOUR : EN UN MOIS, 200.000 PERSONNES ONT ÉTÉ CONTRAINTES DE S'ENFUIR.
LES ÉVÊQUES DU NORD DE L'AFRIQUE RENCONTRENT CEUX DU MOYEN-ORIENT.
RD CONGO : LES CONFESSIONS RELIGIEUSES ET LES ENJEUX DE LA TRANSITION.
CAMEROUN : LES OBSERVATEURS CATHOLIQUES ONT OBSERVÉ DES IRRÉGULARITÉS ÉLECTORALES.
USA : SUR LE CAMPUS ÉVANGÉLIQUE DE CHICAGO, DIEU N'EST NI RÉPUBLICAIN NI DÉMOCRATE.
MEXIQUE : LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE, CE FUT AUSSI LA VISITE DES PRISONS ET 3.000.000 DE PÈLERINS À ZAPOPAN .
ILES SALOMON : VOILÀ POURQUOI NOUS AVONS CHOISI LE CÉLIBAT.
INDE : LES MISSIONNAIRES TRAVAILLENT POUR L'INSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT AU GUJARAT.
TURQUIE : LA SITUATION PRÉOCCUPANTE DES MINORITÉS RELIGIEUSES.

***

LE 17 OCTOBRE, OUVERTURE DE L'ANNÉE DE L'EUCHARISTIE.

Le pape Jean-Paul II ouvrira l’année de l’Eucharistie le dimanche 17 octobre, lors d’une messe célébrée à 17 h 30, à l’autel de la confession de la basilique vaticane. La messe sera suivie de l’Exposition et de l’Adoration du Saint-Sacrement.
La célébration coïncidera avec la fin du Congrès eucharistique international de Guadalajara, au Mexique sur le thème : "L’Eucharistie, lumière et vie du nouveau millénaire". (source et information : Service de presse du Vatican-VIS) .

LE MÉTROPOLITE GREC-ORTHODOXE D'ATHÈNES NE SE RENDRA PAS À ROME.

Le métropolite Christodoulos, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, pourra pas rencontrer Jean Paul II, comme il le souhaitait. Son synode a refusé qu'il se rende en novembre à Rome. Le déplacement, au cours duquel le prélat devait recevoir un titre académique de l'Université pontificale du Latran, a été "renvoyé à une date indéfinie pour des raisons logistiques", a annoncé un communiqué de l’Université pontificale.

Le secrétaire de la Conférence épiscopale catholique grecque, Mgr Nikolaos Printezis, a jugé regrettable la décision du Saint-synode orthodoxe. A son avis, ce renvoi provoque un ralentissement sur le chemin de rapprochement entamé lors de la visite du pape à Athènes en 2001. Il souligne cependant que ce voyage est reporté, et non annulé. Le dialogueoecuménique doit donc se poursuivre. (source : Agence Apic - information : SOP)

LA PROCHAINE RENCONTRE INTERNATIONALE DES PRÊTRES CATHOLIQUES À MALTE.

Plus de 1.100 prêtres sont attendus à Malte du 18 au 23 octobre 2004 pour la sixième rencontre internationale des prêtres sur le thème "Prêtres, forgeurs de saints pour le nouveau millénaire". A cette occasion, la Congrégation pour le clergé, à l'origine de ce sommet, mettra à leur disposition un CD-rom, outil de référence et de travail, sur lequel sont compilés textes bibliques et enseignements de l'Eglise catholique.

Au cours de cette session, les six conférences, comme l'essentiel des méditations, porteront sur la "sainteté du prêtre", déclinée sous différents angles. Le cardinal Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation pour le clergé, à l'origine de cette première rencontre internationale de prêtres depuis le Jubilé de l'an 2000, en fera l'introduction. Interviendront également, le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, le cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Jean-Louis Tauran, archiviste et bibliothécaire du Saint-Siège, ainsi que le P. Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale.

De nombreux autres théologiens participeront à l'événement, dont l'objectif sera aussi de "raffermir l'identité du prêtre". (source : apic – information : Service de presse du Vatican-VIS)

ROYAUME UNI : TONY BLAIR DÉMENT LES RUMEURS DE LA PRESSE SUR SA CONVERSION AU CATHOLICISME.

La presse britannique affirme qu’un prêtre catholique britannique qui célèbre régulièrement  la messe à la résidence de campagne du Premier ministre Tony Blair, à Chequers, aurait déclaré que Tony Blair, envisageait de se convertir au catholicisme. Il est vrai qu’autrefois, le chef du gouvernement accompagnait  sa femme, Cherie, qui est elle-même catholique, dans l'église du village voisin, mais, pour des raisons de sécurité, le prêtre est désormais invité à venir célébrer la messe à Chequers, pour la famille de Tony Blair et leurs invités.

Ce prêtre, le P. Timothy Russ, a déclaré que son interlocuteur lui aurait demandé si un Premier ministre britannique pouvait être catholique. De cette question et d’une phrase de Tony Blair au P. Russ, telle que :  "La théologie est bien plus intéressante que la politique", les journalistes du "Times" et du "Daily Telegraph" ont conclu un peu rapidement à un projet de conversion.

 "Le Premier ministre, qui se trouve à Budapest, a déclaré vendredi qu'il n'y avait aucune vérité dans ces allégations", selon une porte-parole de Downing Street. Le P. Russ, cité par le "Daily Telegraph" est en effet moins explicite. Dans le compte-rendu de son interview, il dit d’ailleurs : "Lorsqu'il me l'a demandé, c'était de façon abstraite. Ce n'était pas: 'puis-je devenir catholique?', mais: 'le Premier ministre de la Grande-Bretagne peut-il être un catholique?'" a rapporté le prêtre, ajoutant qu’il  sera "plus libre d'envisager la question lorsqu'il aura quitté ses fonctions", "S'il veut se convertir, dit encore le P. Russ, il aura probablement beaucoup d'atouts en sa faveur, mais il devra (également) changer beaucoup", évoquant alors la politique du gouvernement en matière de bioéthique.  ,

Ce n’est pas parce que le Premier ministre s'est rendu l'an dernier, avec son épouse et ses enfants, au Vatican, peu avant le déclenchement de la guerre en Irak, pour voir Jean-Paul II qu'il est sur le chemin de la conversion au catholicisme. (source et information : Times).

LA CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES RADIOS CHRÉTIENNES.

Le Pape a reçu le 15 octobre les 400 personnes venues fêter à Rome  le Xème anniversaire de la Conférence européenne des Radios catholiques, la CERC. Il a félicité les délégués "des nombreuses radios européennes, présentes de l'Atlantique à l'Oural" pour une œuvre qui "a permis de consolider chez les auditeurs la conscience de leurs racines chrétiennes communes et stimuler leur engagement en faveur de la paix".

"Vous avez ainsi largement contribué -a ajouté Jean-Paul II- à la construction de l'Europe sur la base de principes éthiques et spirituels, favorisant la compréhension et le rapprochement entre les peuples" européens. Puis il a encouragé ses hôtes "à poursuivre cette importante mission. Dans la variété de vos programmations, vos voix doivent continuer de témoigner du Christ, salut pour le monde, et d'annoncer à tous son Evangile de paix".

La CERC a été fondée en 1994 à Bruxelles (Belgique) par la COPE (Espagne(Cadena de Ondas Populares de España, pour la France par RCF (Radios Chrétiennes Francophones-Lyon), pour l’Italie par CORALLO (Consorzio Radio Televisioni Libere Locali) et pour le Portugal avec RR (Radio Renascença). Elle a actuellement le statut d’une ONG. Ces radios se proposaient alors de poser "un regard chrétien sur le monde qui se traduit dans le souci de promouvoir les droits de l’homme et la démocratie; de favoriser une conscience européenne et la compréhension entre les peuples; de collaborer avec les instances européennes;  d’un échange d’expériences entre les radios chrétiennes d’Europe".

Ses objectifs sont notamment la défense des Droits de l'Homme et de la démocratie, la formation d'une conscience européenne des peuples et le partage d'expériences entre Radios chrétiennes. La CERC, qui jouit du statut d'ONG, se compose de 17 membres dont Radio Vatican, la Radio Suisse Romande, les radios chrétiennes de Croatie, de Slovaquie et, comme associées, les radios chrétiennes de Biélorussie et de Russie.

La place de la CERC parmi les ONG est très importante. D’ailleurs en octobre 2001, lors de leur Congrès,  M. Jack Hanning, chef des Relations avec les Organisations Internationales et les États non- membres, au Conseil de l'Europe s'est adressé aux participants du Colloque en ces termes: «Les radios chrétiennes peuvent aider l'Europe et les institutions qui composent l'Europe a servir les peuples et a servir les hommes et les femmes dans vos communautés. A notre époque ou le monde est confronté a tant de menaces, devant la globalisation des marchés et la mondialisation des médias, alors que le fossé se creuse de plus en plus entre riches et pauvres, vous avez la chance de pouvoir aider a renforcer la notion de justice, de droits et de respect pour toutes les composantes de nos sociétés » (sources et information : CERC)

PARIS SE PRÉPARE À ACCUEILLIR LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION.

La ville de Paris s'apprête à accueillir du 23 octobre au 1 novembre, le "Congrès international pour la nouvelle évangélisation." Le premier congrès a eu lieu à Vienne du 23 mai au 1 juin 2003. En 2005, ce sera le tour de Lisbonne, puis Bruxelles en 2006 et Budapest en 2007.

Cette semaine parisienne a pour thème "Qui nous fera voir le bonheur ?". Elle se concentre sur Paris-Ville et non sur l’ensemble des 12.000.000 d’habitants de la mégapole. Mais les nombreuses activités prévues dans les paroisses et dans divers autres sites n’oublient pas ceux et celles qui viennent travailler dans la capitale.

Le centre de cette semaine est tout d’abord le Congrès qui se tiendra simultanément dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris et l’Eglise Saint-Sulpice, ce qui représente une capacité de plus de 5.000 personnes. ".Le lundi 25 : Quelle situation dans nos métropoles, pour nous chrétiens ? – Le mardi 26 : Comment l’Eglise comprend-elle l’acte d’évangéliser ? - Le mercredi 27 : Pourquoi évangéliser face à l'indifférentisme et au pluralisme religieux ? - Le jeudi 28 : Quelle unité entre le caritatif et l’évangélisation ? - Le vendredi 29 : Quelle dimension eclésiale et sacramentelle de l’apostolat ?

Parallèlement à ce congrès, l'archevêché a souhaité ouvrir aux Parisiens les portes des églises et multiplier les initiatives pour nouer le dialogue avec les habitants: expositions, initiatives caritatives, 120 concerts, 158 conférences-débats, etc. Ainsi le journaliste Philippe Meyer animera une série de tables rondes à l'école des Beaux Arts sur des sujets de société avec des intervenants aussi divers que le philosophe Alain Finkielkraut, l'historienne Jacqueline de Romilly ou le cinéaste Denis Tillinac.

Mais les parisiens vivront également dix jours de témoignage et de rencontres dans la ville; 150 églises et chapelles seront ouvertes toute la journée avec accueil et prière. Leur sont offertes 500 propositions de célébrations, spectacles, rencontres à l'initiative des paroisses, communautés, mouvements. "Nous sommes tous appelés à annoncer l'Évangile, dit Mgr Nahmias qui a la charge de cette Semaine "Toussaint 2004". C'est la mission de chaque chrétien  est d’annoncer l’Evangile et cette idée qu'il nous faut annoncer le Christ aujourd'hui est de plus en plus partagée. Ce congrès missionnaire cherche à répondre aux questions que pose l'évangélisation dans la nouvelle situation de nos pays d'Europe."

Prennent part ces journées, les cardinaux archevêques de Lisbonne, Budapest, Vienne, Malines-Bruxelles. Des centaines d’intervenants, hautes personnalités du monde politique, judiciaire, artistique, littéraire, philosophique, universitaire,participeront aux échanges et débats qui se dérouleront dans les multiples « ateliers » organisés chaque après-midi. Une journée de la réconciliation et du pardon, le vendredi 29 octobre donnera tout son sens à ces démarches.

Les textes publiés, en particulier, les messages du cardinal Jean Marie Lustiger, archevêque de Paris, sont disponibles sur le site « Toussaint 2004 » qui, remarquablement agencé, donne une vue d’ensemble et tous les détails précis de cet événement ecclésial. (source et information : Toussaint 2004)

LA LAÏCITÉ FRANCAISE ET LA RECOMPOSITION ACTUELLE DU CHAMP RELIGIEUX.

L’Institut catholique de Paris se devait de contribuer à sa manière au centenaire de la loi de 1905 qui marque la séparation de l’Église et de l’État. Elle ne pouvait le faire sur le simple mode de la commémoration et a voulu faire bénéficier le débat de son approche universitaire pluridisciplinaire. La laïcité est, en effet, un défi d’une brûlante actualité pour nos sociétés et les multiples questions qu’elle pose ne peuvent trouver une solution dans le rappel nostalgique d’une loi vieille d’un siècle.

La société et le champ religieux se sont considérablement transformés. S’il convient de repenser la laïcité « à la française », c’est bien dans le cadre de la recomposition actuelle du champ religieux. L’enjeu n’est donc pas seulement de penser la laïcité mais bien, à travers elle, de mieux saisir la nature et la place du champ religieux dans les sociétés occidentales. C’est dans cette optique qu’ont travaillé le Département de la recherche et la Faculté de Théologie et de Sciences religieuses de l’Institut catholique pour organiser ce colloque des 12 et 13 octobre 2004.

Il a commencé par deux interventions de juristes pour situer la laïcité française, d’une part, dans les principes du droit européen et, d’autre part, au sein des mutations de la société civile française. Les trois demi-journées suivantes ont toutes été  organisées selon le même schéma : une conférence assurée par un universitaire de la discipline concernée donnera lieu à deux conférences en « contrepoint » de la part de spécialistes d’une autre discipline. Ce dialogue interdisciplinaire rare dans notre espace culturel, a été d’une très grande richesse.

L’approche institutionnelle de la recomposition du champ religieux a été introduite par Professeur Jean Beaubérot, Professeur d’Histoire et de sociologie de la laïcité, et l’approche sociologique a été assurée par le Professeur Jean Joncheray qui a traité du pluralisme religieux, marqués par les nouveaux mouvements religieux, la dissémination du religieux et la laïcité ». L’approche théologique a commencé par la conférence du Professeur Laurent Villemin sur « La laïcité comme question ecclésiologique ? ».

La qualité et la diversité des intervenants ont permisune contribution intellectuelle originale au débat actuel sur la laïcité. (source et information : Institut catholique de Paris)

FRANCE : LE COMITÉ FRANCAIS DU CULTE MUSULMAN S'EFFRITE.

Le Conseil Français du Culte Musulman, le CFCM, se voulait être un modèle dynamique au service de l’intégration du culte musulman au sein de la nation française. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubaker, a pris ses distances vis-à-vis du CFCM. A son tour, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon Kamel Kabtane a annoncé le jeudi 14 octobre sa démission de ses fonctions au CFCM et de la présidence du Conseil régional du culte musulman (CRCM) Rhône-Alpes.

"A mon grand regret, je dois constater que le CFCM pour lequel je me suis tant battu est en échec. Aujourd'hui, nous ne servons plus à rien, je préfère me retirer plutôt que de jouer le pantin", soulignant que "depuis un mois et demi, les instances légales du CFCM ne sont plus réunies".

"J'ai donné le meilleur de moi-même pour que les choses se passent bien au niveau régional, le CFCM s'est constitué avec l'apport important des mosquées indépendantes et cette composante a été complètement ignorée. Et d’ajouter que le ministre de l'Intérieur et des Cultes Dominique de Villepin "n'a même pas accusé réception" de la lettre envoyée début octobre pour demander une rencontre".

"Depuis quelques temps, c'est uniquement par la presse que nous apprenons quels sont les travaux du CFCM, avec des enjeux qui deviennent institutionnels et politiques", Le  communiqué publié par Kamel Kabtane ajoute que le CFCM "échappe à sa mission d'origine, qui devait se limiter aux affaires cultuelles. De plus, ces questions sont traitées uniquement au niveau parisien, en fonction d'enjeux dans lesquels ne se reconnaissent plus les musulmans", (source et information : Grande Mosquée de Lyon)

FRANCE : UN NOUVEAU RÉDACTEUR EN CHEF POUR LA REVUE INTELLECTUELLE LA PLUS LUE.

Après neuf années d'activités rédactionnelles, le P. Henri Madelin, jésuite, quitte le poste de rédacteur en chef de la revue jésuite "Etudes". Bien connu des milieux intellectuels, souvent appelé sur les plateaux de radio et télévision, il est appelé à de "nouvelles responsabilités dans la Province de France des jésuites". Il laisse en bonne forme cette "revue de culture contemporaine" éditée en partenariat avec le groupe « Bayard ». "Etudes" apparaît dans les enquêtes comme la revue intellectuelle la plus lue, avec 11.000 abonnés et une diffusion mensuelle de 14.000 exemplaires.

C'est un autre jésuite qui lui succède. Le P. Pierre de Charentenay, 61 ans, qui a une formation internationale en sociologie et un doctorat en science politique, a été rédacteur en chef pendant six ans à la revue jésuite de formation des laïcs "Cahiers pour croire aujourd’hui", puis directeur de l’OCIPE, office jésuite en charge des relations avec les instances de l’Union européenne, à Bruxelles, où  il était chargé de la revue mensuelle "Europe Infos", éditée en cinq langues. (source et information : Les Etudes)

ITALIE : UN SITE INTERNET POUR CHAQUE PAROISSE, MAIS AVEC CERTAINES CONDITIONS.

Dans un document intitulé "Communication et mission", la Conférence des évêques italiens, la CEI, vient de faire savoir qu’elle souhaite que chaque paroisse ait un site internet, ce qui représente la création sur internet de 26.000 sites catholiques. Elle émet cependant le vœu d'avoir un droit de regard "sur toutes les interventions faites au nom de l'Eglise" dans les media, afin que les points de vue particuliers des éditeurs, prêtres, équipes paroissiales, laïcs, ne puissent être utilisés comme des positions officielles, parce qu'elle sont faites sous le label d'une paroisse.

"L'interface virtuelle de la paroisse, son site internet, s'il est utilisé d'une façon dynamique et constamment mis à jour peut s'avérer un instrument précieux pour l'évangélisation" . S’ils souhaitant un engagement plus important des catholiques, il leur en même temps recommandé une "très grande prudence" quand il s’agit de s'exprimer au nom de l'Eglise.

Cette même  "prudence extrême" est d’ailleurs demandée aux ecclésiastiques avant "d'écrire un article pour un journal, d'accorder une interview ou même d'accepter de participer à des émissions à la radio ou à la télévision". "Personne, affirme le document, n'a le droit de participer au nom de l'Eglise et s'il le fait, il doit être investi de cette tâche"

Rappelons que la Conférence des évêques italiens est particulièrement présente dans le paysage médiatique au niveau de l'Italie. Elle gère en effet un quotidien, une télévision, une radio et une agence de presse. Autant de médias qui tiennent une place importante dans le concert de la presse italienne. (source : apic – information : CEI)  

ROUMANIE : UN MORT ET 50 PERSONNES HOSPITALISÉE À CAUSE DU FROID LORS D'UN PÉLERINAGE A IASI.

Pour vénérer les reliques de Sainte Parascève, auxquelles les chrétiens orthodoxes attribuent des miracles, des centaines de milliers de fidèles viennent chaque année à Iasi des quatre coins de la Roumanie. Ils forment ainsi des files d'attente qui s'étalent sur plusieurs kilomètres. Cette année, durant trois jours, plus d'un million de personnes ont fait ce pèlerinage, ayant bravé un froid intense pour se recueillir sur les reliques et demander l'intercession de la sainte.

Les températures nocturnes enregistrées étaient de moins cinq degrés. Une femme, âgée de 70 ans, est morte d'un arrêt cardiaque et plus de 50 personnes ont été hospitalisées, mais une dizaine d'entre elles ont quitté l'hôpital, au bout de quelques heures.

Sainte Parascève naquit en Thrace au 11ème siècle. Ermite dans un monastère des bords du Jourdain, elle revint à Constantinople où elle mourut. Pour qu'elles ne soient pas profaner par les turcs ottomans, ses reliques furent transférées à Iasi en 1641.

Pour accueillir ce pèlerinage, les autorités avaient mobilisé à Iasi plusieurs centaines de gendarmes depuis le début de la semaine et les militaires y avaient installé de nombreuses tentes de campagne, pour abriter du froid la foule de pèlerins. (source : patriarcat de Roumanie)

DARFOUR : EN UN MOIS, 200.000 PERSONNES ONT ÉTÉ CONTRAINTES DE S'ENFUIR.

Plus de 200.00 autres personnes ont été contraintes de s’enfuir du Darfour durant le mois écoulé. C’est ce que dénonce un rapport des Nations-Unies sur la situation politique et humanitaire dans la région de l’ouest du Soudan, où sévissent les milices à cheval Janjaweed. A cause du climat de terreur et de violence, les aides restent bloquées pour 1.500.000 réfugiés bloqués dans la région. Deux coopérants humanitaires, un Anglais et un Soudanais, ont été tués par l’explosion de leur véhicule sur une mine.

D’après le coordinateur des Nations-Unies pour les aides humanitaires, M. Manuel Aranda Da Silva, le nombre des violences est en augmentation aux dépens des agents humanitaires. Ces derniers mois, la communauté internationale a intensifié les pressions sur Khartoum pour que l’on mette fin à ces violences. Les Etats-Unis ont menacé de prendre des sanctions à l’égard du gouvernement du Soudan.

Le 22 juillet, le Congrès des Etats-Unis a approuvé un résolution qui déclare qu’un génocide est en cours au Darfour ; la Grande Bretagne et la France ont envisagé la possibilité d’envoyer des troupes pour protéger la population civile. Le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Kofi Annan, a nommé une Commission d’enquête pour étudier les accusations de génocide.

D’après les Nations-Unies, plus de 50.000 personnes sont mortes au Darfour, tuées pendant des incursions des Janjaweed, ou de faim et de maladie, suite à la destruction des récoltes et des quelques structures sanitaires présentes sur le territoire. (source et information : Agence Fides)

LES ÉVÊQUES DU NORD DE L'AFRIQUE RENCONTRENT CEUX DU MOYEN-ORIENT.

La réunion de la Conférence des évêques de la région du nord de l'Afrique (CERNA) a commencé le mercredi 13 à Rome, où elle se tiendra jusqu'au 17 octobre. Pendant leur séjour romain, les évêques du Maroc, de Tunisie, d'Algérie, de Libye et de Mauritanie rencontreront les évêques latins de la Conférence de la région arabe (CELRA, dont font partie les prélats de Palestine et d'Irak), eux aussi réunis dans la capitale italienne.

"Ce rendez-vous est très important pour l'Eglise de l'Afrique du Nord parce que nous pouvons avoir des évêques latins une inspiration sur les modalités avec lesquelles continuer notre présence parmi les musulmans. Grâce à eux et au partage de leurs expériences, nous pouvons beaucoup apprendre sur le rapport avec les Arabes. Leur expérience nous enrichit beaucoup" a déclaré le Père Ramon Echeverria, secrétaire de la CERNA. Les prélats discuteront de questions pratiques concernant les rapports avec le monde arabe: "Pour nous, la cohabitation avec les musulmans et le dialogue avec l'Islam est un fait, notre réalité quotidienne. Nous parlerons de la façon dont se développe cette cohabitation et ce dialogue, des mariages mixtes à l'immigration" a conclu le religieux".

La CERNA avait mis à l’ordre du jour de sa propre session, la situation des chrétiens dans les pays d’Afrique septentrionale, le dialogue avec les musulmans, les problèmes juridiques et pastoraux liés au mariage entre chrétiens et musulmans. "Une des questions les plus importantes qui ressort de la session est la constatation que dans le monde musulman, il y a des ferments d’ouverture", a déclaré le P. Echeverria, "En vivant avec les musulmans de l’Afrique du Nord, nous voyons que la population cherche de nouvelles manières de pratiquer l’islam, en le conciliant avec le monde moderne."

" L’extrémisme islamique est un problème pour l’islam en premier lieu. Nous devons encourager tous ceux qui, à l’intérieur de l’islam, cherchent des formes de dialogue avec le reste du monde et s’opposent à la violence et à l’extrémisme. Notre présence en Afrique du Nord représente un appui vis-à-vis de ces tendances". (source : Agence Fides Agence Misna)

RD CONGO : LES CONFESSIONS RELIGIEUSES ET LES ENJEUX DE LA TRANSITION.

A l'issue de leur session de formation, organisée du 7 au 9 octobre 2004 au centre interdiocésain de Kinshasa, les formateurs en éducation civique et électorale des confessions religieuses se sont engagés à éveiller la conscience du peuple congolais sur les enjeux de la transition et susciter son implication pour la réussite et une bonne fin de celle-ci. Cette session comportait cinq modules touchant l'éducation civique et électorale, - notions introductives sur l'enseignement social de l'Eglise; - les enjeux de la transition; - démocratie, paix et Constitution;-  leadership chrétien et musulman; -  éducation électorale.

Ils ont ainsi défini leur résolution de mobiliser les fidèles pour leur implication totale dans la gestion de la chose publique; de faire observer aux fidèles le temps de la durée de la transition pour qu'ils prennent conscience de leur devenir et de s'y impliquer, afin que les autorités s'engagent à aller réellement aux élections; de justifier l'engagement des Eglises, de l'Islam et des Communautés religieuses sur leur devoir religieux et patriotique d'encadrer les croyants...

S'agissant des méthodes sur l'animation, les participants ont résolu d'impliquer tout le monde dans cette formation, y compris l'autorité, en donnant une ligne de conduite pour les travaux; de voir avec les yeux et l'intelligence les réalités sur terrain, en organisant souvent la session en langue locale si possible...

En ce qui concerne les stratégies pour contourner les obstacles financiers, les participants ont mentionné la nécessité de créer un comité de gestion à tous les niveaux des structures locales de chaque Eglise, l'Islam et les Communautés religieuses avant les opérations, afin d'avoir un budget prévisionnel des activités et de mobiliser les ressources matérielles.

Cette session était animée par le P. Etienne Ung'Eyowun, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo. (source et information : Allafrica)

CAMEROUN : LES OBSERVATEURS CATHOLIQUES ONT OBSERVÉ DES IRRÉGULARITÉS ÉLECTORALES.

Paul Biya, 71 ans, président du Cameroun depuis 22 ans, a été proclamé officiellement vainqueur, jeudi soir, de l'élection présidentielle du 11 octobre, avec 75% des voix. Sur les 16 candidats, John Fru Ndi, 63 ans, chef de l'opposition, est arrivé second avec 17,13% des suffrages. Son suivant immédiat, Adamou Ndam Joya n'a eu que 4,71%. Ces deux candidats ont dénoncé des fraudes et ont déposé des recours en justice pour faire annuler l'élection.

Une mission d’observation électorale avait été mise en place avec le soutien de l’ONU, et  des réprésentants de l’Eglise catholique en faisait partie. "Nous avons constaté que la procédure électorale n'a pas toujours été respectée pour ce scrutin présidentiel" a déclaré, à l'agence MISNA, Pierre Titi Nwel, coordinateur de la mission d'observation électorale de l'Eglise catholique au Cameroun. Donnant quelques exemples précis, M. Nwel - également coordinateur du service national « Justice et Paix » de la Conférence épiscopale camerounaise – indique par exemple que selon la loi, ce sont les préfets qui sont responsables des inscriptions des citoyens sur les listes électorales.

"Or", a-t-il poursuivi, "dans plusieurs cas, cette tâche a été déléguée à des chefs de village" laissant planer le doute d'inscriptions sélectives. M. Nwel ajoute que normalement, les inscriptions des ayants droit au vote auraient dû être terminées 15 jours avant la date de la présidentielle, mais qu'en réalité, elles se sont poursuivies jusqu'à la veille. De plus, souligne l'interlocuteur, l'encre utilisé dans les bureaux de vote pour prendre l'empreinte des électeurs n'était pas indélébile, ce qui pourrait avoir faciliter des fraudes, vu qu'une même personne pourrait avoir voté plusieurs fois.

Le cardinal Christian Tumi, archevêque de Douala, très critique à l'égard du gouvernement, a contesté lui aussi ce scrutin. Pour le cardinal Tumi, "il n'y a jamais eu d'élections transparentes au Cameroun depuis l'indépendance". "Je ne pense même pas que les chefs d'état africains de la génération du président Biya accepteraient de quitter le pouvoir par le verdict des urnes", a-t-il ajouté. (source et information : Agence Misna)

USA : SUR LE CAMPUS ÉVANGÉLIQUE DE CHICAGO, DIEU N'EST NI RÉPUBLICAIN NI DÉMOCRATE.

Depuis l'Europe, les chrétiens évangéliques apparaissent comme l'un des appuis les plus puissants à la réélection de George W. Bush. Au Wheaton College, une université évangélique de 3000 étudiants dans la banlieue de Chicago, la situation paraît plus nuancée. Certes la majorité des étudiants votera pour le président sortant le 2 novembre prochain, mais les démocrates pointent le nez.

"C'est la première fois que je placarde un autocollant à l'arrière de ma voiture. Mettre l'autocollant « Bush-Cheney » représente pour moi une démarche importante", a déclaré Curtis Isakson a 20 ans. Il préside aux destinées du club républicain du Wheaton College. Cet étudiant en sciences politiques fait partie de ces bataillons de chrétiens évangéliques qui voteront sans doute pour G.W. Bush le 2 novembre prochain.

Débora Tiénou votera, elle, démocrate. Cette jeune femme francophone est née à New York, de parents émigrés du Burkina Faso. Depuis 4 ans, ils sont citoyens américains, ce qui permettra à Débora de glisser pour la première fois un bulletin dans l'urne en novembre prochain. "J'ai adhéré au club démocrate, récemment réactivé au Wheaton College, parce que ce parti se soucie de questions sociales comme le respect des droits humains", relève-t-elle.

Débora, à la différence de Curtis Isakson, n'a pas de voiture sur l'un des parkings du campus. Mais elle a l'Afrique et le Burkina Faso, le pays de ses grands-parents, dans son coeur. Elle est membre d'une Eglise évangélique libre d'une petite ville à une heure de Chicago, où son père est professeur de théologie dans une faculté renommée, la Trinity University. Débora ne se sent pas mal à l'aise sur ce campus qui respire l'opulence américaine de protestants blancs nantis. Son engagement chrétien constitue un élément essentiel de son existence, de sorte qu'elle souhaite bénéficier de la meilleure éducation chrétienne possible. "Le message du Christ, relève-t-elle, nous pousse à la solidarité avec les plus pauvres. Ici au Wheaton College, beaucoup d'étudiants sont fortunés. Faire retentir un message de solidarité est fondamental, et les étudiants sont loin d'y être insensibles".

Le 2 novembre prochain, selon un sondage effectué par "The Record of Wheaton", l'hebdomadaire du collège, plus de 70 % des étudiants devraient glisser le ticket Bush-Cheney dans les urnes et 11 % le ticket Kerry-Edwards. Comme ailleurs aux Etats-Unis, les questions d'éthique individuelle sont décisives pour beaucoup de ces évangéliques dans l'octroi de leur suffrage aux républicains. Curtis Isakson partage cette orientation de fond. La clarté du non du président Bush à l'avortement et au mariage homosexuel emporte son adhésion, même s'il considère que c'est aussi pour des raisons économiques qu'il votera républicain. Pour ce baptiste du Sud, les homosexuels doivent toutefois bénéficier d'une "union civile". "Ils ont besoin d'une protection de la loi, explique-t-il, mais cette union ne doit pas s'appeler "mariage". Ce terme devrait rester l'apanage des seules unions hétérosexuelles".

Débora Tiénou n'est pas insensible aux prises de position morales du locataire actuel de la Maison-Blanche, mais, pour elle, il y a d'autres sujets qui devraient mériter toute l'attention de la communauté évangélique américaine : le pourrissement de la guerre en Irak et une meilleure sécurité sociale. Comme les membres du club républicain du Wheaton College, Debora profitera d'un de ses prochains samedis libres pour aller battre la campagne dans un Etat voisin de l'Illinois où se trouve la ville de Wheaton: le Wisconsin. Cet Etat est considéré par les politologues comme indécis, même si, selon Curtis Isakson, les républicains devraient l'emporter.

"Nous ne sommes ni républicains ni démocrates, nous nous voulons non partisans", affirme avec insistance Duane Litfin, le président du Wheaton College. (source : protestinfo)

MEXIQUE : LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE, CE FUT AUSSI LA VISITE DES PRISONS ET 3.000.000 DE PÈLERINS À ZAPOPAN .

Les travaux du 48° Congrès Eucharistique International, le 12 octobre, ont commencé par un Pèlerinage solennel marial à Zapopan, auquel ont participé plus de trois millions de fidèles qui ont parcouru les 7,5 km qui séparent la cathédrale de la Basilique de Zapopan, avec de nombreuses manifestations de ferveur et de dévotion mariale.

Arrivés à la « Plaza de la Americas » de Zapopan, il y eut le Messe solennelle concélébrée présidée par le Cardinal Juan Sandoval Iñiguez, Archevêque de Guadalajara. Dans son homélie, le Cardinal a demandé à tous les assistants de "se laisser convertir par l’Eucharistie, et de ne pas se laisser entraîner par le courant d’un monde sécularisé et hédoniste, orienté surtout vers les biens matériels, parce que le destin ultime de l’homme est au-dessus des manœuvres de ceux qui prétendent s’emparer de la conscience des jeunes, des enfants, des adultes, pour les faire devenir des créatures faibles et manipulables, incapables de discerner le bien et le mal".

Dans l’après-midi, aux différents sièges linguistiques et dans les paroisses, il y a eu les Catéchèses ouvertes à tous. Pour rendre participants aussi les malades et les détenus à la grande Fête Eucharistique, afin qu’ils unissent leurs souffrances à celles du Rédempteur, des cardinaux et des évêques ont visité les hôpitaux et les prisons de Guadalajara, en apportant réconfort en encouragements. En préparation à cette rencontre, les malades et les détenus avaient participé à une activité intense de sensibilisation et d’approfondissement du Mystère Eucharistique.

Du 25 août au 9 octobre, il y avait eu l’Adoration Eucharistique Permanente dans les prisons d’hommes et de femmes. Dans la prison des hommes, il y avait chaque jour une moyenne de 250 adorateurs de l’Eucharistie, et depuis lors, chaque jour, il y eut une heure de silence dans toutes les chambrées. L’évêque, Mgr Czeslaw Kozon, visitant le Centre de Rééducation Sociale (CERESO) a déclaré : "Pendant le Congrès eucharistique, on ne pouvait manquer cette forme de visites. Il était important d’adorer le Christ non seulement dans l’Hostie. C’est là aussi une forme de contempler le Christ dans les malades et dans les détenus." (source : Agence Fides)

ILES SALOMON : VOILÀ POURQUOI NOUS AVONS CHOISI LE CÉLIBAT.

Discuter sur le choix du célibat, choix de liberté, d’amour envers le prochain, de plénitude du don de sa propre vie au Seigneur : tel était le but du séminaire organisé dernièrement au Séminaire du Saint Nom de Marie, à Tanaru dans les Iles Salomon. La rencontre a rassemblé, pendant 5 jours, 500 jeunes qui ont eu un échange profitable d’opinions et d’expériences sur le thème du célibat et de la vie consacrée. Les participants venaient de toutes les Iles Salomon : séminaristes diocésains catholiques, religieux et religieuses catholiques, prêtres et religieux anglicans.

" C’est la première fois que, aux Iles Salomon, on se réunit pour mettre en commun des pensées et des expériences spécifiquement relatives à la vie consacrée. Parlant de ses propres difficultés, des différences culturelles, des obstacles dans le chemin spirituel, on peut s’améliorer soi-même, pour aller de l’avant sur la route tracée par l’appel à servir le Christ", a déclaré le Père Marek Oswiak. Les questions étudiées durant les cinq jours de réflexion et de prière ont été les suivantes : « Sacerdoce et vie religieuse comme vocation au célibat » ; « Développement et maturité sexuelle" ; « Auto-estime et don de soi comme sentier de vie » ; l’analyse des documents « Pastores Dabo Vobis » et « Vita Consecrata ». Le séminaire a été organisé de manière interactive, et les participants ont discuté plusieurs cas qui ont eu lieu réellement. (source  et information : Agence Fides)

INDE : LES MISSIONNAIRES TRAVAILLENT POUR L'INSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT AU GUJARAT.

Former des dirigeants indigènes pour travailler dans l’instruction et dans le développement des populations tribales du Gujarat : c’est la tâche entreprise par de nombreux missionnaires espagnols, religieux et laïcs, dans l’Etat du Gujarat en Inde Occidentale. Les missionnaires sont des religieux (Jésuites et Salésiens, notamment), et laïcs, actifs surtout dans la ville de Bhiloda dans le nord de l’Etat, et s’occupent de plusieurs projets d’éducation.

Les missionnaires réalisent un projet d’instruction et de formation pour 220 enfants de familles pauvres, dont les parents sont souvent sans travail. En outre, le collège Saint François Xavier accueille 352 filles et 475 garçons qui étudient pour se préparer à l’Université. « Notre objectif est de former des dirigeants dans ka domaine de l’instruction, des hommes et des femmes capables se servir leur prochain, des personnes compétentes, conscientes et engagées », a expliqué à l’agence Fides le Père Ignacio Ordonez, Jésuite. Parmi les réalisations des missionnaires espagnols, il y encore 10 crèches ppour enfants de 3 à 5 ans.

Les projets sont destinés aux indigènes « Adivasis », une population de cette région de l’Inde. Grâce à des projets d’instruction et de développement, ce groupe social peut améliorer ses propres conditions de vie. Bhiloda est une petite ville du nord du Gujarat : sur une population de 200.000 personnes, l’Eglise aide 20 enfants. L’Etat du Gujarat est connu aussi pour la recrudescence des groupes extrémistes hindous qui frappent les minorités religieuses. (source et information : Agence Fides)

TURQUIE : LA SITUATION PRÉOCCUPANTE DES MINORITÉS RELIGIEUSES.

Dans une déclaration remise à la presse le jeudi 14 octobre, la Conférence des Eglises européennes, la KEK,  estime que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne n'est pas une question de différences religieuses, mais soulève la "question très préoccupante de la situation des minorités chrétiennes. »

"Pour nous, l'accession de la Turquie correspond à une certaine vision de l'Europe", a commenté le président de la Conférence des Eglises européennes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, également président de la Fédération protestante de France (FPF).

"Les Églises orthodoxe, protestante, catholique, arménienne ne sont pas respectées, elles n'ont même pas d'existence légale en Turquie." Et de formuler des exigences précises  qui sont celles-là même des critères de Copenhague donc le respect des minorités religieuses.

"On ne peut faire fi de la question du génocide arménien. La Turquie a un passé de relations difficiles avec l'Europe, il faut qu'elle accepte que l'on relise notre histoire ensemble". (source et information : KEK)

Retour