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5, 6 et 7 novembre 2004 (semaine 45)
 

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04-11-07 - Suisse
LA RECHERCHE SUR LES CELLULES SOUCHES EMBRYONAIRES.

Dans un dépliant qu’elle vient de publier, la Conférence des évêques suisses (CES) souligne l’importance des enjeux éthiques qui sont engagés dans la prochaine votation relative à la recherche sur les cellules souches embryonnaires et souhaite mettre en garde.

Le thème de la votation du 28 novembre est en effet délicat, mais très important, car il s’agira de se prononcer sur l’emploi ou non de cellules souches embryonnaires "surnuméraires" à des fins scientifiques. Un référendum a été lancé contre ce projet de loi permissif. Pour la CES, c’est un thème bioéthique essentiel touchant à la dignité de la vie humaine et à son intangibilité. La Commission "Bioéthique" de la CES a donc rédigé un dépliant ayant pour but de montrer les enjeux de ce thème : la loi relative à la recherche sur les cellules souches embryonnaires est une législation inacceptable. Ce dépliant explique notamment comment des cellules souches embryonnaires sont obtenues.

En Suisse, selon la Constitution fédérale, et d’après la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA), il est possible de produire des embryons uniquement pour la reproduction. Le prélèvement de cellules d’embryons engendrés "in vitro" est interdit. Le 19 décembre 2003, les Conseils national et des Etats ont adopté la Loi fédérale relative à la recherche sur les cellules souches (LRCS) qui prévoit entre autre la possibilité d’utiliser des embryons "surnuméraires". Un référendum a été lancé avec succès contre cette loi.

La CES refuse, pour des motifs éthiques, l’actuel projet de loi, parce qu’il permet l’emploi, et donc la suppression, d’embryons à des fins scientifiques. Dans le même temps, la recherche médicale tient à cœur à la CES, c’est pourquoi elle soutient la recherche prometteuse sur des cellules souches adultes, car cette recherche a fait des progrès durant ces dernières années.

Par contre, pour des motifs éthiques, la CES refuse  l’actuel projet de loi, parce qu’il permet l’emploi, et donc la suppression, d’embryons à des fins scientifiques. (source Apic - information : Conférence des évêques suisses)


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