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18 novembre 2004 (semaine 47)
 

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04-11-21
POUR DES LAÏCS PIONNIERS DE LA MODERNITÉ.

L’Église d’aujourd’hui, sur le Vieux Continent, a besoin de fidèles laïcs qui deviennent de vrais "pionniers de la modernité" en refusant la léthargie, la superficialité, l’indifférence, telles sont les perspective qui doivent être celles des Européens selon le cardinal Rylko.

Le président du Conseil pontifical des Laïcs, a en effet donné une conférence sur le thème : "Le laïcat européen : situation et perspective", au Congrès de l’apostolat de Laïcs qui s'est tenu à Madrid du 12 au 14 novembre.

Pour ce qui est du traité constitutionnel européen, il estime que "le débat sur les racines chrétiennes a mis en évidence une attitude préoccupante de censure face au fait religieux et précisément du christianisme". "Face à cette tendance à l’homologation de la culture dominante, disait-il, nous oublions qui nous sommes, mais nous pouvons devenir les vrais "pionniers de la modernité" et sortant de la léthargie de la superficialité et de l’indifférence, en récupérant la certitude de la foi en Jésus Christ".

L’action des laïcs devra donc s’appuyer sur un retour au sentiment d’être "Eglise". Il souligne "le risque de la fragmentation" et le fait que les associations, les mouvements et les communautés "sont d’une importance vitale pour l’Eglise" en ce début de millénaire. Jean-Paul II voit en eux, soulignait le cardinal Rylko, "l’un des signes les plus prometteurs du printemps chrétien". "Les changements qui touchent le Vieux continent exigent un témoignage des chrétiens qui doit dépasser les frontières de leurs pays. Leur engagement et leur service doivent résonner fort dans l’immense aréopage de l’Europe d’aujourd’hui".

"Voilà, disait-il, l’Europe songée par ses fondateurs, une Maison commune qui aille de l’Atlantique à l’Oural. Mais c’est aussi l’Europe des nouveaux murs, des démocraties fragiles marquées par des crises profondes des valeurs et les menaces des vieilles et des nouvelles idéologies". "C’est l’Europe riche, qui est en train de perdre son âme, continuait le président du Conseil pontifical, et devient le continent de l’apostasie silencieuse, où la sécularisation devient institutionnelle, convertie à un néo-paganisme défendue par des missionnaires aguerris qui ont bien l’intention de promouvoir leurs propres dogmes".

Sur l’avenir de l’Europe, il  a évoqué la "nouvelle évangélisation", comme un défi important qui concerne tous les baptisés et nécessite une "identité claire", cohérente, et une forte conscience de sa vocation.

Mais il faut également viser, soulignait-il, "la présence visible et incisive dans la société, le courage d’être vraiment le sel de la terre et la lumière du monde". (source : zénit – information : CEE)

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