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17, 18 et 19 décembre 2004 (semaine 51)
 

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04-12-19 -
LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX.

Pour la XXXVIIIème Journée Mondiale de la Paix, le 1er janvier 2005, sur le thème : "Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien", le Message de Jean Paul II traite le thème de la paix dans son lien étroit avec le bien moral, le bien commun et les biens de la terre et demande "une nouvelle imagination de la charité".

"Face au scénarios dramatiques d’affrontements fratricides et violents qui se déroulent en plusieurs parties du monde, face aux souffrances indicibles et aux injustices qui en résultent, le seul choix vraiment constructif est de fuir le mal avec horreur et de s’attacher au bien. La paix est un bien à promouvoir par le bien".

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Depuis les origines, l’humanité a connu la tragique expérience du mal et elle a cherché à en trouver les racines et à en expliquer les causes. Le mal n’est pas une force anonyme qui agit dans le monde en vertu de mécanismes déterministes et impersonnels. Le mal passe par la liberté humaine. C’est justement cette faculté qui distingue l’homme de tous les autres êtres vivants sur terre, qui est au centre du drame du mal et qui lui est constamment liée… Le mal est en définitive un renoncement tragique aux exigences de l’amour. A l’inverse, le bien moral naît de l’amour, il se manifeste comme amour et il est tourné vers l’amour".

Jean Paul II rappelle son Discours à l’Assemblée Générale de l’ONU il y a dix ans, "Cette grammaire commune de la loi morale nous impose de nous engager toujours et de manière responsable pour faire en sorte que la vie des personnes et des peuples soit respectée et promue. A sa lumière, on ne peut que stigmatiser avec vigueur les maux de caractère social et politique qui affligent le monde, surtout ceux qui sont provoqués par les explosions de la violence".

Dans ce contexte, le Pape cite "le cher Continent africain", la situation dangereuse en Palestine, la Terre de Jésus, le phénomène tragique de la violence terroriste, et le drame irakien. Pour obtenir la paix, il faut affirmer que "la violence est un mal inacceptable et qu’elle ne résout jamais les problèmes… Il est donc indispensable de promouvoir une grande opération d’éducation des consciences, qui enseigne le bien à tous, surtout aux nouvelles générations, leur ouvrant l’horizon de l’humanisme intégral et solidaire, que l’Eglise indique et souhaite".

Le quatrième paragraphe du Message est consacré aux implications éthiques concernant l’utilisation des biens de la terre, à la citoyenneté mondiale et au droit de chaque personne. "Il suffit qu’un enfant soit conçu pour qu’il soit titulaire de ces droits, qu’il mérite attention et soins, et que chacun ait le devoir d’y veiller. La condamnation du racisme, la protection des minorités, l’assistance aux réfugiés, la mobilisation de la solidarité internationale envers les plus nécessiteux, ne sont que des applications cohérentes du principe de la citoyenneté mondiale".

"Tenant compte par-dessus tout des conditions de misère dans lesquelles vivent encore un milliard d’êtres humains", le Pape s’arrête sur trois causes : la dette extérieure des Pays pauvres, le financement pour le développement ; l’urgence "d’une nouvelle imagination de la charité pour répandre dans le monde l’Evangile de l’espérance ".

En particulier, le Message du Pape rappelle la situation du continent africain : "Pensons aux nombreux conflits armés, aux pandémies rendues plus dangereuses par les conditions de misère, à l’instabilité politique à laquelle est associée une insécurité sociale diffuse. Ce sont des réalités tragiques qui réclament un chemin radicalement nouveau pour l’Afrique : il est nécessaire de faire naître de nouvelles formes de solidarité, au nive! au bilatéral et multilatéral, avec un engagement plus déterminé de tous, dans la pleine conscience que le bien des peuples africains représente une condition indispensable pour la réalisation du bien commun universel". (source et texte intégral : Service de presse du Vatican-VIS)

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