"Ce n'est pas une raison de parler d'invasion".
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FlashPress - Infocatho
du 4 au 7 janvier 2007 (semaine 01)
 

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2007-01-07 - Union Européenne
L'ÉMIGRATION EST-ELLE UNE INVASION ?


Évoquant l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne au 1 janvier, Piero Gabella, de la Conférence des évêques d'Italie, s'insurge :"Il n'y a pas de raison d'appeler cela une invasion."

"Pas plus que ce fut le cas pour les dix pays qui sont entrés successivement dans l'UE, pas plus que ce fut le cas pour la Pologne en 2004. Il en est de mêmepour de nombreux immigrants et en particulier pour les jeunes femmes, car ils pourront envisager un retour dans leur patrie, comme l'a rappelé il y a quelques mois le président de la République roumaine en s'adressant à ses compatriotes présents en Italie."

Cette donnée du retour demande sans doute du temps, mais on la voit se réaliser par exemple pour les Portugais émigrés en France il y a quelques années et qui, grâce à cet apport de leur émigration, retour s'installer dans leur pays d'origine, tout en conservant la double nationalité.

La Fondation des Migrants de la Conférence épiscopale italienne établit ainsi un parallèle :"Le développement économique que permet l'entrée dans l'UE et les évolutions démographiques sont autant de signaux évidents", affirme cette fondation dans une note qu'elle vient de publier dans "Migranti-Press". "Ce développement permettra sans aucun doute d'élargir le marché du travail dans ces pays, réduisant ainsi la pression migratoire, sollicitant égalemen le retour de ceux qui ont expérimentés l'émigration."

"De même, ajoute Piero Gabella, le directeur national de la Fondation des Migrants pour la pastorale de Rome et de son agglomération, il n'y a pas lieu de s'alarmer inutilement, pour ce qui concerne l'entrée des nomades dans nos Pays. Attendons de voir ce que sera ce développement. Baissons le ton et voyons ce qui va réellement arriver. Si nous voulons l'Europe, son élargissement, il est nécessaire d'accueillir les Pays, leurs membres et même leurs minorités." (Source : SIR)

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