Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 11 au 13 janvier 2007 (semaine 02)
 

-
2007-01-13 - RD Congo
EN CE JOUR OU NOUS PRENONS CONGÉ DE LUI .

Avant que le corps du cardinal Frédérick Etsou-Nzabi-Bamungwabi, archevêque de Kinshasa, mort le 6 janvier à Louvain, reparte en RD Congo, le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines Bruxelles l'a salué dans la cathédrale de Bruxelles.

" En ce jour où nous le saluons pour la dernière fois, nous rendons grâce au Seigneur pour tout ce qu’il a réalisé pour son peuple à travers son serviteur le cardinal Etsou. Il a planté ce bel arbre qu’est son Eglise sur le sol du continent africain dont tous les prophètes ont parlé. Nous rendons grâce à Dieu pour la foi de notre frère qui est retourné à la maison du Père".

"Il nous reste à regarder le cardinal Etsou avec le regard de la foi."

"Le cardinal fut par le baptême chrétien, par l’imposition des mains, prêtre et évêque. Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné de si longues années, ce prédicateur de l’évangile et ce ministre de tant de sacrements et ce bon pasteur à la suite du grand Pasteur de nos âmes, Jésus."

"De la part du Christ, il a été pour son Église un héraut de la vérité évangélique et un canal d’abondantes grâces. Par ses paroles, par ses gestes et par les souffrances, il a été le Christ parmi nous."

... "Mais ne regardons plus le passé. Tournons-nous résolument vers l’avenir. N’en restons plus à ce qui s’est passé dans la vie du cardinal, ce qu’il a vécu, regardons plutôt ce qu’il va vivre maintenant, ce qui l’attend : la résurrection. Celle du Christ et la sienne. S’il a été configuré au Christ par son baptême, s’il a été plongé dans la mort du Christ, il aura part aussi à sa résurrection, il ressuscitera avec lui."

"Célébrer les funérailles d’un chrétien, ce n’est pas tant faire mémoire du défunt, mais s’unir à lui dans l’attente de la résurrection."

"Nous attendons notre sauveur, dit saint Paul, le Seigneur Jésus-Christ, lui qui transformera nos corps mortels à l’image de son corps glorieux.

"Cher frère Frédéric :
"Sur le seuil de sa maison,
le Seigneur t’attend
et les bras de notre Dieu
s’ouvriront pour toi.
Quand les portes de la vie
s’ouvriront devant nous,
dans la paix de Dieu nous te reverrons. » (source : cathobel)

Retour aux dépèches