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15 au 18 janvier 2007 (semaine 03)
 

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2007-01-18 - Inde
COOPÉRATION AVEC L'AFRIQUE DU SUD SUR LE SIDA

La Conférence épiscopale indienne, la CBCI, avait organisé le 10 janvier, une rencontre de réflexion visant à donner une réponse concertée de l’Eglise sur le VIH/SIDA, durant laquelle est intervenu le cardinal sud-africain Wilfrid Cox Napier.

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Nous sommes appelés à témoigner du Christ en allant vers nos frères et sœurs qui vivent avec le VIH/SIDA dans nos communautés ou dans d’autres régions", a-t-il affirmé présentant la réponse de l'Eglise sud-africaine sa réponse au fléau du SIDA.

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Notre présence ici n’est pas le fruit d’une coïncidence. Elle fait partie du plan de Dieu pour rendre Jésus visible, à travers notre service plein de compassion à l’égard de tous ceux qui vivent avec le VIH /SIDA."..."Il se peut que nous ne puissions être capables d’accomplir des miracles comme Jésus, mais là où l’amour apparaît de manière tangible, les miracles finissent par arriver ".

Il a souligné que le plus important, indépendamment des chiffres, est l’impact de la maladie sur les personnes et la stigmatisation sociale qui lui est associée. "
Parmi les malades du SIDA certains ne perdent pas l’espoir de voir un jour quelqu’un venir à eux pour leur montrer que Dieu ne les a pas abandonnés".

Puis il
a fait part de l’expérience sud-africaine, racontant comment l’Eglise catholique tentait d’apporter une réponse au problème du SIDA dans son pays.

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Au début, l’Eglise ne comprenait pas la gravité de la situation et pensait qu’il s’agissait d’une maladie locale", ajoutant que c’est par l’intermédiaire du père jésuite Ted Rogers, que les évêques sud-africains ont su de quoi il s’agissait, qu’ils ont eu connaissance de sa diffusion, de la nécessité d’enrayer le fléau et de venir en aide aux victimes.

La Conférence épiscopale sud-africaine mit alors sur pied un bureau spécialisé pour le SIDA, dont le but est de coordonner les efforts de chaque diocèse dans ce sens. "Son succès a été considérable, si l’on considère le fait que les catholiques ne représentent que 8% de la population sud-africaine."

Ce bureau spécialisé du SIDA est chargé de plusieurs fonctions : coordonner les activités de divers groupes, recueillir des fonds, améliorer les programmes déjà en œuvre, fournir un soutien financier et partager les expériences réussies.

L’archevêque de Durban a par ailleurs évoqué le travail admirable des services d’assistance à domicile mis en place pour les malades du SIDA.

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Dans tous les cas, les pas accomplis ne sont pas suffisants ; il est nécessaire de prendre soin, de manière particulière, des orphelins et des enfants vulnérables, parce qu’ils sont des victimes potentielles."

Cette rencontre de New Delhi réunissait des médecins, des représentants d’organisations non gouvernementales, des représentants d’Eglises et des personnes dont le travail est de tenter d’enrayer l’épidémie.

L’Inde et l’Afrique du sud font face au même problème quant à l’épidémie ; le nombre de victimes est également le même : 5.7 millions dans le premier cas, 5.4 millions dans le second. (source : EDA)

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