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2007-01-21 - Liban
ALORS QUE LE PAYS SE DÉSINTÈGRE.

"Il est temps, alors que la conférence de Paris III va se réunir, que les responsables libanais pensent à l'avenir de leur pays et de leurs citoyens, avant de penser à leurs intérêts personnels", a déclaré le patriarche des maronites, le cardinal Sfeir.

"L'opposition comme la majorité campent sur leurs positions, qu'elles soient correctes ou erronées, alors que le pays se désintègre et disparaît", a insisté le cardinal Sfeir, lors de son sermon hebdomadaire. "Pour chacune d'elles, il s'agit de montrer qu'elle a raison, même si le pays va à sa perte et les gens meurent de faim".

... "Il est temps, alors que la conférence de Paris III va se réunir, que les responsables libanais pensent à l'avenir de leur pays et de leurs citoyens, avant de penser à leurs intérêts personnels", rappelant que la réunion internationale d'aide au Liban est prévue jeudi dans la capitale française.

Ses déclarations interviennent au lendemain de l'appel à une journée de grève générale mardi par l'opposition, formée de partis chrétiens et pro-syriens, qui demande la formation d'un gouvernement d'union nationale.

Le Conseil des évêques maronites du Liban, présidé par le cardinal Sfeir, avait appelé début décembre à la formation d'un gouvernement d'union nationale et à une élection présidentielle anticipée comme moyen de sortir le pays de la crise. (source : patriarcat maronite)

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