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FlashPress - Infocatho
28 au 31 janvier 2007 (semaine 05)
 

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2007-01-31 -
AUCUN CHANGEMENT DE POSITION N'EST PRÉVU


"Une révision de la doctrine morale concernant le caractère licite du préservatif ne me semble pas à l'ordre du jour", a déclaré le secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, Mgr Angelo Amato au quotidien catholique Avvenire.

Les déclarations de Mgr Amato, publiées dimanche par Avvenire vont à l'encontre de celles de plusieurs prélats, dont le cardinal italien Carlo Maria Martini, selon lesquels le préservatif pourrait être considéré comme un "moindre mal" dans certaines circonstances.

"La seule recommandation de l'Eglise catholique pour éviter la propagation du sida est la chasteté, c'est-à-dire l'abstinence ou la fidélité conjugale.

"La congrégation pour la Doctrine de la foi, l'ex-Saint-Office, veille à la validité dogmatique des positions de l'Eglise catholique. Le pape Benoît XVI, ancien cardinal Joseph Ratzinger, en a été pendant 24 ans le préfet.

Mgr Amato a indiqué que la congrégation étudie "l'hypothèse d'intervenir de nouveau" sur les thèmes bioéthiques abordées par l'instruction de 1987 "Donum Vitae". L'objectif n'est pas "d'abolir la précédente instruction, mais de répondre aux différentes questions bioéthiques et biotechnologiques qui se posent aujourd'hui et qui à l'époque étaient encore impensables", a-t-il souligné.

Pour lui,
les "nouveaux défis" concernent l'embryon "qui en vient à être considéré comme un produit biologique et non comme un être humain", alors que, selon l'Eglise catholique, "le respect dû à l'embryon humain est un principe anthropologique non négociable".

"Les opinions sur ces thèmes venant d'autres institutions ou personnalités ecclésiastiques, pour respectables qu'elles soient, ne peuvent avoir l'autorité que les média semblent vouloir leur donner", a-t-il averti sans pour autant condamner positivement les attitudes pastorales de ses collègues. (information : Avvenire)

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