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2007-01-31 - Italie
CETTE LOI EST DANGEREUSE ET SUPERFLUE

Les évêques italiens ont réaffirmé mardi leur opposition à une légalisation des unions de fait qu'ils jugent à la fois dangereuse et "superflue", alors que le gouvernement de centre-gauche peine à élaborer un projet de loi consensuel sur le sujet.

"La protection des droits des personnes hétérosexuelles vivant sous le même toit peut être garantie par la jurisprudence civile", a souligné dans un communiqué la Conférence épiscopale italienne, la CEI, qui demande en revanche une politique de soutien plus active à "la famille légitime fondée sur le mariage".

Quant aux unions homosexuelles, leur reconnaissance entraînerait "la perte de l'importante distinction entre la masculinité et la féminité de la personne humaine", selon les évêques.

"Une loi sur les couples de fait est superflue", a renchéri le secrétaire de la conférence épiscopale, Mgr Giuseppe Betori, en présentant ce communiqué lors d'une conférence de presse au Vatican.

Le projet de loi pourrait être reportée de deux semaines pour tenter de trouver un compromis acceptable à la fois par les courants laïques et catholiques de la majorité, très divisés sur le sujet. Le président de la République Giorgio Napolitano a estimé lundi qu'il était encore "possible de trouver une synthèse en dialoguant avec l'Eglise et en tenant compte des préoccupations du souverain pontife".

"Une synthèse, ce n'est pas un compromis", a répondu Mgr Betori mardi. "Elle doit se trouver dans le respect des identités", a-t-il ajouté, précisant que "l'Eglise catholique ne peut renoncer à ses principes".

Dans ce même communiqué, les évêques ont rejeté les accusations d'"ingérence" portées contre l'Eglise catholique et réaffirmé leur droit "à intervenir pour défendre les grandes valeurs qui, avant d'être chrétiennes, sont d'abord humaines". (source : CEI)

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