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FlashPress - Infocatho
8 au 10 février 2007 (semaine 06)
 

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2007-02-10 -
UNE ALLIANCE D'ÉGLISES POUR LE DÉVELOPPEMENT


"La capacité qu'a le mouvement oecuménique de relever les défis du monde actuel dépend dans une large mesure de formes de coopération et de réseaux plus novateurs et tournés vers l'avenir", a déclaré le secrétaire général du COE.

Le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises s'adressait à la première assemblée d'ACT Développement, une nouvelle alliance d'Eglises et d'organisations qui leurs sont liées, actives dans le domaine du développement.

Cette assemblée s’est tenue les 6 et 7 février 2007 à Nairobi, au Kenya, en conclusion d'un processus de consultation entre partenaires intéressés qui a duré deux ans. ACT (Action commune des Eglises) Développement réunit des Eglises et des organisations qui leurs sont liées et qui ont pour mandat d'agir en vue de l'éradication de la pauvreté, de l'injustice et des violations des droits humains, en mettant un accent particulier sur le développement à long terme.

"La nouvelle réalité que caractérise la mondialisation économique", de même qu'une "progression évidente de l'idée d'aide humanitaire vers celle du développement" ont montré qu'il est grand temps de créer une plateforme commune des ministères des Eglises spécialisés dans le développement, a souligné le pasteur Kobia. ACT-Développement permettra de mettre en place une "coopération accrue et mieux ciblée de [ces] ministères spécialisés avec le COE, ses Eglises membres et ses partenaires oecuméniques".

L'un des avantages de la nouvelle alliance devrait être de donner une plus grande "visibilité sur la scène mondiale", qui permettra à son tour à ses membres d'obtenir de "meilleurs résultats dans leur collecte de fonds", a-t-il poursuivi. Pour y parvenir, les participants à l'Alliance ont l'occasion et l'obligation de travailler sous un nom commun à tous, ACT-Développement, qui devrait devenir synonyme d'action de qualité dans le domaine du développement au niveau mondial.

Outre le fait qu'ils agissent sous un même nom, les participants doivent s'engager à respecter les valeurs de l'alliance, un code de bonne pratique, et les principes de transparence et de responsabilité les uns envers les autres. Toutefois, l'alliance ne sera pas un mécanisme transmettant des fonds de donateurs à réalisateurs de projets; au contraire, les participants continueront à décider qui ils choisissent de soutenir ou de qui ils souhaitent recevoir des fonds. (source : ENI)

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