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du 11 au 14 février 2007 (semaine 07)
 

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2007-02-14 - RD Congo
L'ÉGLISE ET LES CARNAGES AU BAS-CONGO

Tout en saluant l'installation de nouvelles Institutions de la République, le président de la conférence des évêques du Congo ne s'est pas interdit d'exiger une enquête sérieuse et sans complaisance sur ce qu'il a appelé le carnage du Bas-Congo.

Mgr Monsengwo, habituellement très modéré dans ses intervention, veut, en cette affaire selon sa déclaration du samedi 10 février, voir les coupables sévèrement châtiés

La désapprobation est générale en RDC face aux tueries qui ont eu lieu du 1er au 2 février dans les grandes villes du Bas-Congo. Toutes les forces vives ont fini par donner de la voix.

La dernière condamnation en date vient donc de l'Eglise catholique. Mgr Monsengwo, qui a signé le communiqué de presse au nom de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), stigmatise les causes qui ont amené les uns et les autres aux affrontements ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines.

Les évêques demandent qu'en toute justice, et sans aucune pression de quelque nature que ce soit, une enquête sérieuse soit menée pour établir les responsabilités et prendre non seulement des sanctions nécessaires pour qu'à l'avenir de tels événements ne se reproduisent plus.

L'
affaire Bundu dia Kongo (BDK) prend une tournure que n'avaient imaginée les auteurs. De plus en plus, l'étau se resserre autour des dirigeants provinciaux. On a appris la semaine dernière la suspension de trois responsables impliqués dans la chaîne de commandement des forces de l'ordre au Bas-Congo. Notamment, l'Inspecteur provincial de la police et le Commandant Région des FARDC. Officiellement, cette mesure devait permettre aux enquêteurs de faire leur travail en toute sérénité. Faut-il alors se limiter à ces trois personnes ? Des observateurs estiment qu'il faut remonter la filière si l'on veut que l'enquête aboutisse. (source : Allafrica)

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