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2007-02-21 - RD Congo
UNE CONCERTATION STRUCTURÉE POUR LES "AGENCES" CATHOLIQUES

Mgr Louis Nzala, président de la Commission épiscopale Caritas-développement (CECD) a invité, le lundi 12 février 2007, les Agences catholiques opérant en République démocratique du Congo, à disposer d'un cadre de concertation structurée.

Outre la Caritas nationale, les représentants de Caritas internationale Belgique, de Cafod, de Cordaid, de Catholic relief services (CSR), de Misereor ont participé à cette séance de travail. Mgr Louis Nzala a remercié ces Agences car les traces de leurs actions se retrouvent dans tous les coins du pays. "Continuez dans ce sens", a-t-il dit à ses interlocuteurs.

" Au-delà de ces rencontres fraternelles, je voudrais qu'il y ait un peu plus de concertation, de coordination, de solidarité, pour être plus efficaces et plus utiles à nos populations" leur a-t-il dit, en insistant sur le respect de l'autonomie de chacune des agences.

Les participants ont unanimement reconnu la nécessité de mettre sur pied les modalités pratiques de ce cadre de concertation périodique. Pour eux, le but visé est d'ouvrir un espace d'échanges et de définir les mécanismes de collaboration, laquelle se existait déjà. Car les Agences catholiques oeuvrant en RDC étaient déjà arrivées à faire l'ébauche d'un cadre de concertation autour de la Caritas-Développement Congo.

En effet cette concertation se faisait déjà d'une manière informelle, car chacune avait crainte de perdre son autonomie. Les participants ont alors décidé de bien préciser les choses. Une commission restreinte a été mise sur pied pour préparer ce cadre de concertation.

C'est ainsi que vient élaboré un plan stratégique 2007-2010 de l'Organisation catholique de l'aide au développement (Cordaid). Les participants congolais de Cordaid ont accepté ledit plan, moyennant suggestions, après avoir relevé les atouts que présente ce plan.

Il est question notamment aux suggestions relatives à la participation des représentants de l'Etat congolais, des secteurs congolais intervenant dans les secteurs intéressés; de la coordination du programme santé par un seul interlocuteur; du renforcement des capacités des participants; du mode d'accession aux fonds des bailleurs facilitée par la société civile et de l'encouragement. Sans oublier surtout la dissociation des problèmes spécifiques congolais du Kivu de ceux des Rwandais et des Burundais.

Le chef d'équipe du service en charge de l'Afrique centrale et Occidentale, Remco Van Der Veen, a laissé entendre que tout cela sera pris en considération. Il a exhorté les membres de la Cordaid/RDC et les partenaires de celle-ci d'être ouverts, de chercher des contacts pour résoudre les problèmes qui se posent. (source : Allafrica)

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