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19 au 21 février 2007 (semaine 08)
 

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2007-02-21 - Vietnam
L'ATTITUDE ATTENTISTE DU GOUVERNEMENT

Après l'agitation médiatique et les commentaires provoqués par la rencontre du Premier ministre vietnamien avec Benoit XVI, le 25 janvier, celle-ci n'a finalement eu que peu d'échos aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur.

Au Vietnam, après le communiqué qui a suivi immédiatement la rencontre, la seule remarque officielle à ce sujet a été exprimée lors de la conférence de presse hebdomadaire de Lê Dung, porte-parole du ministère des Affaires étrangères vietnamien.

Répondant à une question d'un journaliste étranger lui demandant de parler de l'entrevue entre le chef du gouvernement et le Souverain pontife, ainsi que des relations entre les deux parties, le porte-parole a donné une réponse dans la ligne du premier communiqué de presse officiel. Cette rencontre a, selon lui, manifesté la bonne volonté des deux parties et leur désir de dialogue et de compréhension mutuelle.

Comme dans le communiqué du 25 janvier, le porte-parole a précisé soigneusement que le secrétaire d'Etat du Vatican avait promis d'établir des relations diplomatiques entre les deux parties. Le chef du gouvernement vietnamien « a noté l'opinion du secrétaire d'Etat du Vatican » et a proposé que les services diplomatiques des deux parties échangent à ce sujet et discutent des étapes pour aboutir à ces relations bilatérales.

Aucune autre déclaration gouvernementale n'est connue. Les responsables de l'Eglise catholique, après leurs déclarations à la presse internationale avant la visite, sont restées jusqu'ici prudents et ne se sont livrés à aucun commentaire public.

Par ailleurs, le P.Nguyen Van Ly, qui avait passé quatre ans en prison entre 2001 et 2005 pour "activités de sabotage du régime" vietnamien, vient d'être arrêté, selon des sources policières qui ne donnent aucun détail sur la date, les motifs de l'arrestation.

Le Père Ly avait été condamné en octobre 2001 à 15 ans de prison et cinq ans de résidence surveillée pour "activités de sabotage du régime" après avoir envoyé un témoignage écrit à la commission internationale sur la liberté religieuse aux Etats-Unis. Sa peine avait été réduite à dix ans en 2003 et de nouveau à cinq ans en 2004, avant qu'il ne soit libéré en février 2005 lors de l'amnistie du Têt. (information : EDA et Asianews)

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