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25 au 28 février 2007 (semaine 09)
 

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2007-20-28 - Allemagne
UN CHOIX QUI DIVISE LE PAYS


Catholiques et protestants allemands s'opposent sur la question de la garde d'enfants suite à la
proposition faite par Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Famille, de tripler le nombre de places de crèche d'ici 2013 pour les jeunes enfants.

Mgr Walter Mixa, évêque catholique d'Augsbourg, a condamné le projet de proposer des incitations financières pour un plus grand nombre de crèches, car il réduit les femmes au statut de "machines à procréer". Il a qualifié la politique de la ministre d'"hostile aux enfants et aveuglée par l'idéologie" qui favorise le travail des femmes.

Il a qualifié la politique de la ministre d'"hostile aux enfants et aveuglée par l'idéologie" qui veut pousser le travail des femmes. 

Au contraire, son homologue protestant, Wolfgang Huber, principal évêque luthérien d'Allemagne, a déclaré que son Eglise soutenait ces propositions. Cela contribuerait à créer des places supplémentaires dansles crèches qu'elle gère. "Ce n'est pas délicat de qualifier les femme squi souhaitent utiliser les crèches de machines à procréer," a-t-il déclaré.

En Allemagne, les crèches et les écoles maternelles sont principalement gérées par les Eglises ou les municipalités. Elles ne font pas partie du système scolaire et sont payantes. Il existe pour l'instant peu de crèches mais la ministre souhaite augmenter le nombre de places à 750000 d'ici 2013. 

Ursula von der Leyen, elle-même mère de sept enfants, est également soutenue par l'évêque luthérienne Margot Kässmann, qui a déclaré, dans la presse :"Les Eglises chrétiennes devraient faire tout leur possible pour que l'Allemagne soit une société davantage tournée vers les enfants."   

Il est vrai que l'expérience des crèches en Allemagne de l'Est marque cette prise de position de certains évêques allemands.
Le cardinal Joachim Meisner, archevêque de Cologne et ancien responsablede l'Eglise catholique dans cet ex-pays communiste dit avoir fait lui-même l'amère expérience des crèches en Allemagne de l'Est, un système qui, à ses yeux, fonctionnait comme une pression de la part du gouvernement est-allemand pour que les femmes rejoignent la force de travail nationale. (source : KNA et ENI)

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