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du 14 au 17 mars 2007 (semaine 11)
 

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2007-03-17 -
ROME EST UN LIEU DE RÉUNION ET DE DIALOGUE


« Accueillir à Rome les représentants de la culture désireux de mieux connaître l’action de l’Eglise dans le domaine de la culture et pour faire bénéficier le Saint-Siège de leur riche expérience, en leur offrant à Rome un lieu de réunion et de dialogue ».

C'est ainsi que s'est exprimé la cardinal Paul Poupard président du Conseil pontifical de la culture, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition de peinture « Terre du Seigneur », où il présentait les tableaux des quatre artistes russes (les maîtres Nikolaj Anochin, Nikolaj Tret’jakov, Il’ja Kaverznev et Serghej Smirnov).

Comme autre témoignage des bonnes relations existant entre le patriarcat de Moscou et le Vatican, le Conseil pontifical de la culture, avec le patriarcat de Moscou, a mis au programme de l'auditorium de la vie della Conciliazione, le 29 mars, un concert en première mondiale « La passion selon Matthieu » écrite par Son Exc. Mgr Ilarion Alfeev, archevêque de Vienne et de l’Autriche, et représentant de l’Eglise orthodoxe russe à l’Union européenne.

Présentant les quatre artistes russes, le cardinal Poupard a voulu expliquer que « le titre choisi pour cette exposition, et les merveilleuses et suggestives visions qu’offrent ces tableaux, suscitent chez le spectateur comme un désir, la nostalgie d’une autre patrie, entrevue et ardemment désirée : la Terre du Seigneur ».

" Le psalmiste chantait : "Les cieux sont les cieux du Seigneur, mais il a donné la terre aux enfants de l’homme". Il faut reconnaître que la Terre a été donnée aux enfants de l’homme pour qu’ils en fassent un ciel, où tous les hommes se reconnaissent comme frères, une terre transfigurée par la beauté, où la laideur du péché a disparu, où, enfin, le lion se couchera comme l’agneau ".

" Cette vision idéale de la paix semble apparaître dans les œuvres de nos artistes… tout parle de sereine beauté, d’une terre promise, réelle, mais encore à conquérir. En ce sens, je pense que vos tableaux ne représentent pas une vision nostalgique du passé idéalisé, mais l’attente d’un avenir, l’aspiration ultime de l’homme".

" L’exposition que nous ouvrons aujourd’hui représente en outre un exemple concret de l’intuition qui a guidé les travaux de notre dicastère : la Via pulchritudinis, la voie de la beauté comme chemin d’évangélisation et de dialogue".

" Par cette exposition, notre Conseil pontifical de la culture, institué par Jean-Paul II il y a désormais vingt-cinq ans, cherche à accomplir une des missions qu’il nous avait confiées dans la lettre de fondation : « Accueillir à Rome les représentants de la culture désireux de connaître mieux l’action de l’Eglise dans le domaine de la culture, et faire bénéficier le Saint-Siège de leur riche expérience, en leur offrant à Rome un lieu de réunion et de dialogue ». (source : Agence Fides)

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