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du 18 au 21 mars 2007 (semaine 12)
 

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2007-03-21 - A l'Audience du mercredi
LA PAROLE DE DIEU NOUS OUVRE LES PORTES DE LA VÉRITÉ

Durant l'audience générale Benoît XVI a tracé le portrait spirituel de saint Justin, un philosophe martyr du 2ème siècle, qui enseignait la philosophie et, qu'à la rcherche de la vérité, il se fit l'apologiste du christianisme.

Le Pape a d'abord rappelé que saint Justin, qui naquit vers 100 en Samarie, étudia la philosophie grecque à la recherche de la vérité, avant de se convertir au christianisme grâce à un sage qui lui avait parlé de "l'incapacité de l'homme à satisfaire par ses seules forces son aspiration au divin".

Ce dernier lui montra chez les prophètes "le chemin vers Dieu et la vraie philosophie, l'encourageant à la fin à prier afin que s'ouvrent à lui les portes de la lumière".

Après sa conversion, Justin fonda à Rome une école où il enseignait gratuitement la foi chrétienne. Il fut pour cela dénoncé, jugé et décapité sous le règne de Marc Aurèle.

Dans son œuvre, a alors souligné Benoît XVI, "saint Justin montre comment le projet divin de création et de salut s'accomplit en Jésus-Christ, le Logos. Tout être créé, doté de raison, participe du Verbe qu'il porte en germe, et peut ainsi percevoir la lumière de la vérité".

Jusqu'alors "révélé aux Juifs dans la loi mosaïque et à travers les prophètes, le Logos se manifesta également aux Grecs sous forme de semences de vérité. Le christianisme étant la manifestation historique et incarnée du Verbe intégral, tout ce qui a été exprimé de beau appartient aux chrétiens".

Certain que la philosophie grecque tendait vers le Christ, saint Justin était "convaincu que les chrétiens pouvaient s'en servir avec confiance". Justin et son œuvre "illustrent l'option décisive prise par l'Eglise primitive à l'encontre de la philosophie contre celle des religions païennes", avec lesquelles les premiers chrétiens refusèrent tout compromis.

De fait, a ajouté le Saint-Père, "le paganisme ne parcourait aucun sentier vers le Logos en ayant perpétuellement recours au mythe, un mode que la philosophie considérait démuni de consistance au réel. Le déclin des religions païennes était donc inéluctable, comme conséquence logique d'une réduction à un ensemble de cérémonies".

"Le choix de la vérité de l'être fait par Justin et les apologètes successifs a joué contre le mythe et le formalisme religieux... Dans une époque de relativisme et de mise en doute des valeurs comme la notre -a précisé le Pape- c'est une leçon à ne pas oublier, y compris dans le dialogue interreligieux".

Après la catéchèse, le Pape a rappelé que le 24 mars sera la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. "Puisse-t-elle accroître l'engagement à combattre cette maladie et la solidarité envers les tuberculeux. Encourageant toutes les initiatives de l'Eglise dans ce domaine, j'invoque le réconfort du Seigneur sur les malades et leurs familles". (source : VIS)

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