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FlashPress - Infocatho
du 18 au 21 mars 2007 (semaine 12)
 

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2007-03-21 -
IL N'Y A PAS QUE L'ITALIE PAS PLUS QUE L'OCCIDENT

"Le pape en veut vraiment à l’Italie", a lancé avec ironie L’Osservatore Romano dans son édition du 15 mars, réagissant ainsi aux critiques de la presse italienne contre la lettre sur l'Eucharistie. "Il y a “l’Eglise universelle et pas seulement l’Italie".

On pourrait ajouter l'Église universelle en Asie, comme en Afrique et pas seulement dans l'Occident et l'Europe.
Pour L’Osservatore Romano, “estimer que tout concerne toujours et seulement son propre horizon n’est pas seulement un signe de mesquinerie et de provincialisme, mais aussi d’ignorance, parce que de nombreux hommes politiques qui parlent de l’Eglise n’en connaissent rien ou presque“.

" C’est une grande lacune“, a précisé le quotidien du Vatican, car “si l’on veut critiquer, il faut connaître, donc lire les textes“. L’auteur de l’article note cependant qu’il est “parfois plus commode d’ignorer les choses“.

"A entendre les politiciens“, a ainsi affirmé le quotidien du Saint-Siège, chacune des interventions de Benoît XVI "est une intolérable ingérence dans les affaires de l’Etat italien", ce qui prouverait que “le Pape en veut vraiment à l’Italie“. Selon l’article publié en première page, “les échos dans la presse des interventions du Saint-Père et les réponses irritées de quelques politiciens semblent confirmer cette vision dans l’opinion publique".

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Mais la réalité est bien différente“, a prévenu l’auteur de l’article, Gaetano Vallini. C'est “un document qui est adressé à l’Eglise universelle et pas seulement à l’Eglise en Italie ou, de manière plus générale, à l’Italie“.

Face à ceux qui ont émis “des doutes sur le fait que le document de Benoît XVI respecte effectivement les positions exprimées dans la 11e assemblée générale du Synode des évêques“, le quotidien a rappelé que le Pape avait été “présent à toutes les réunions, écoutant les relations introductives, les interventions de tous les Pères synodaux et les conclusions“.

Le quotidien a précisé que pour vérifier si l’Exhortation apostolique respectait les contenus des travaux, il suffisait d’aller lire l’imposante documentation publiée à l’époque par le Bureau de presse du Saint-Siège.

A ceux qui décrivent l’Exhortation comme “une liste de comportements censurés, ou bien de seuls interdits“, le quotidien du Vatican a rappelé qu’il s’agissait d’une “question de perspective“, ou bien “le fruit d’une lecture évidemment rapide et partielle“. “Avant de continuer de manière simpliste à qualifier l’Eglise de conservatrice, il faudrait peut-être essayer de renouveler aussi la dialectique de la critique“, a encore souligné L’Osservatore Romano avant de conclure: “Seul celui qui a des préjugés réussit à le lire (…) comme une froide liste d’interdits“. (information : Apic et Osservatore romano)

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